Happy Birthday : |
Le Paris SG mettra un terme mardi (20h00 heures françaises) à son stage marocain par un amical face à l'Inter Milan, qui doit lui permettre de se remettre dans le sens de la marche avant une deuxième partie de saison où Laurent Blanc a promis de serrer les boulons.
La rigueur et la fin des "passe-droits", c'est ce que l'entraîneur du PSG, seulement troisième de Ligue 1, a annoncé dimanche en conférence de presse.
L'affaire est mal engagée puisque lors de la séance d'entraînement de lundi matin à Marrakech, manquaient à l'appel Javier Pastore , Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani , qui étaient pourtant attendus dimanche au Maroc.
Pastore, qui selon le club a raté son avion, verra tout de même la ville ocre puisqu'il devait arriver lundi soir. Mais Cavani et Lavezzi, eux, sont attendus directement à Paris sans passer par la case Maroc.
Le club de la capitale n'a pas donné d'explication à leur absence, embêtante pour un stage jugé "trop court" par Blanc et pour lequel il espérait avoir tout son effectif à disposition.
Le technicien parisien a tout de même vu avec plaisir le retour de ses cinq Brésiliens, Thiago Silva, David Luiz, Marquinhos, Maxwell et Lucas, qui ont travaillé à part lundi matin et auront encore une séance dédiée mardi dans la matinée.
Après s'être "bien reposé la tête", Marquinhos et les autres vont donc reprendre avec un amical contre l'Inter Milan, 11e du championnat italien.
La rencontre est évidemment sans enjeu sportif et les états de forme de chacun sont trop disparates pour en tirer beaucoup de conclusions, mais il faudra déjà montrer que l'attitude a changé par rapport à un mois de décembre indigent dans l'engagement et l'envie.
- Le message est passé -
"On sait ce qu'on doit faire pour retourner la situation. On va bosser et on va le faire", a ainsi promis Marquinhos lundi.
Interrogé sur le plan de rigueur annoncé par Laurent Blanc , le jeune défenseur central brésilien a aussi confirmé que le message était bien passé.
"Tout le groupe est d'accord. On sait qu'on a manqué un peu de rigueur. Tout le monde sait qu'il manque quelque chose et on va changer ça", a-t-il dit.
Son compatriote Lucas était du même avis. "On a les qualités pour faire mieux. On va travailler pour ça. Ce qu'a dit le coach, c'est bien de faire ça", a-t-il estimé.
Conforté par son président Nasser Al-Khelaïfi, qui selon un proche du groupe était "très remonté contre les joueurs" après la défaite à Guingamp mi-décembre, Laurent Blanc a donc les cartes en main.
Le premier objectif est fixé au 5 janvier avec la reprise en Coupe de France à Montpellier.
"J'aurais aimé passer un peu plus de temps au Maroc pour avoir une préparation plus consistante avec ce qui nous attend en début d'année", a déclaré le technicien parisien dimanche, rappelant que son équipe est "encore en course sur tous les tableaux".
Mais Blanc sait aussi que même si ce sont aujourd'hui les joueurs qui sont en première ligne, la moindre défaite, à Montpellier ou ailleurs, le fragiliserait dangereusement.