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© AFP/Miguel Medina
Le défenseur français international Eric Abidal
(g) avec Samir Nasri
(c) et Bacary Sagna
(d) à l'entraînement à Clairefontaine, près de Paris, le 12 août 2013
Entre absents, revenants et recalés, la charnière centrale de l'équipe de France ressemble à un chantier ouvert, à la veille de l'amical en Belgique et à trois semaines des prochains matches de qualification au Mondial-2014.
Jeudi dernier, l'annonce de la liste des Bleus pour le rendez-vous de la mi-août a ajouté un candidat au bal des prétendants et des questions aux interrogations déjà présentes, avec le retour surprise d'Abidal (33 ans).
Un retour à la charge symbolique fort, pour un joueur absent des terrains pendant un an à la suite de son opération au foie. Et un retour émotionnellement fort pour un homme qui a lutté avec la maladie.
"C'est énorme, inespéré par rapport à ce que j'ai vécu pendant deux ans", a-t-il avancé lundi à Clairefontaine, après avoir reçu quelques heures plus tôt la joyeuse accolade de Ribéry.
"Je ne suis pas à 100%, mais à 90", a-t-il avancé quant à son état physique. On va penser que c'est prématuré pour une sélection mais je suis apte. Et à partir du moment où je m'éclate avec Monaco, je peux être disponible pour les Bleus".
Le joueur n'a fait qu'une poignée de bouts de matches avec le Barça en fin de saison dernière, puis une préparation complète avec Monaco. Et qui connaît surtout un passé trouble dans l'axe en Bleu. "Il peut amener de la sérénité et de la tranquillité à partir du moment où il est en bonne condition physique", a éludé Didier Deschamps .
Le sélectionneur a dévoilé sa titularisation à Bruxelles: "Je me vois mal prendre un joueur de cette expérience et lui dire: +Tu vas revoir l'herbe de Clairefontaine+".
Koscielny en pole
Si "Abi" a été appelé, c'est aussi parce qu'il manque Varane, titulaire lors des deux derniers matches de qualifications au Mondial-2014 (France-Géorgie 3-1 et France-Espagne 0-1), qui se remet d'une opération au ménisque et "pas encore opérationnel, qui le sera peut-être en septembre, on ne le sait pas encore", selon Deschamps.
Malgré son jeune âge et son inexpérience, lors de ses deux premières sélections, le Madrilène de 20 ans avait été associé à Sakho puis Koscielny.
Or, le premier a carrément disparu de la liste de DD, une première depuis que ce dernier a succédé à Laurent Blanc au lendemain de l'Euro-2012. Une disgrâce que le sélectionneur explique par le "peu de temps de jeu" de "Mamad", resté sur le banc lors des deux premières sorties officielles du PSG cette saison (contre Bordeaux au Trophée des Champions, 2-1, et à Montpellier en L1, 1-1).
Echaudé par son statut de remplaçant dans le club de la capitale, Sakho a du coup demandé à le quitter. Mais aura-t-il assez de temps de jeu d'ici début septembre pour espérer revenir dans le onze de départ où il avait figuré huit fois de suite jusqu'à mars dernier ?
© AFP/Miguel Rojo
Le défenseur international français Laurent Koscielny (g) à la lutte avec l'attaquant uruguayen Luis Suarez
lors du match amical France-Uruguay, à Montevideo, le 5 juin 2013
Koscielny, lui, semble se détacher dans le petit monde de l'axe. Le Gunner n'a pour l'heure jamais déçu, et s'est toujours montré sérieux et solide, malgré sa relative inexpérience (dix sélections seulement).
Il semble en tout cas avoir doublé Rami dans la hiérarchie. Depuis l'Euro-2012, le titulaire indiscutable de l'ère Blanc n'est plus apparu que lors de deux amicaux, pour la seconde période de France-Allemagne en février (1-2) et contre le Brésil en juin (0-3), où il avait souffert.
Derrière se tient encore Mangala. Auteur d'une grosse saison à Porto, le défenseur de 22 ans a glané sa première et unique cape à ce jour en Uruguay (0-1), où il avait réalisé une bonne prestation ternie par son "erreur de jugement" qui avait amené le but de Suarez.