Happy Birthday : |
© AFP/Justin TALLIS
L'attaquant anglais Jamie Vardy marque d'une tête plongeante contre l'Espagne en amical à Wembley, le 15 novembre 2016
L'Angleterre a craqué: elle est passée près de remporter une convaincante victoire contre une Espagne sans grand relief, mardi en match amical, mais doit se contenter du match nul (2-2) après deux buts espagnols en toute fin de match.
Wembley a longtemps cru que le sélectionneur par intérim Gareth Southgate, appelé pour quatre matches par la FA pour remplacer en urgence Sam Allardyce, tenait sa victoire de prestige... Mais l'Angleterre a cédé!
Dans les arrêts de jeu, Isco a placé sa reprise hors de portée de Joe Hart, pour garder invaincu la "Roja" sous l'ère Lopetegui.
Southgate, avec un bilan de deux victoires contre Malte (2-0) et l'Ecosse (3-0) et deux nuls, en Slovénie (0-0) et mardi soir, a de quoi défendre son cas devant la Fédération anglaise. L''ex-défenseur âgé de 46 ans a fait le job. Et plutôt bien.
A Wembley, ses "Trois Lions" ont montré de très belles choses et ont longtemps dominé les hommes de Julen Lopetegui.
Voulant se donner de véritable chance dans le "Temple du football", Southgate n'avait effectué que trois changements par rapport à l'équipe victorieuse de l'Ecosse vendredi (3-0), estimant que sa formation avait besoin de "stabilité". "C'est bien d'avoir un peu de cohérence, cela donne de meilleures chances de succès", avait-il expliqué avant le match.
Harry Kane et Wayne Rooney renvoyés chez eux pour se requinquer, Southgate avait choisi de titulariser Jamie Vardy "pour sa vitesse" et son "expérience".
De son côté, Julen Lopetegui, privé de nombreux cadres blessés, comme Andres Iniesta , les défenseurs centraux Sergio Ramos et Gerard Piqué ou Diego Costa, avait fait cinq changements par rapport à la formation victorieuse de la Macédoine samedi (4-0). L'attaquant Artiz Aduriz devenu le plus vieux buteur de la sélection espagnole (35 ans, 275 jours) a ainsi été préféré à Morata. Tout comme Pepe Reina dans les buts, qui n'avait plus joué avec la "Roja" depuis la Coupe du monde 2014.
- Entreprenante -
L'Angleterre s'est fait plaisir dès les premières minutes. Entreprenante, favorisant le jeu au sol et les passes rapides, elle mettait à mal l'Espagne.
Dès la 8e minute, une superbe passe d'Adam Lallana en profondeur depuis l'aile droite trouvait Vardy. L'attaquant anglais manquait un peu son contrôle, mais il était bousculé par Reina.
© AFP/Justin TALLIS
L'attaquant espagnol Iago Aspas réduit le score face à l'Angleterre à Wembley, le 15 novembre 2016
Lallana transformait le penalty, pour ainsi inscrire son troisième but de suite en sélection (1-0, 9).
Variant, les angles, les courses, les longueurs de passes, les Anglais bousculaient des Espagnols, sans grande inspiration. La "Roja" sortait de sa torpeur avec un tir non cadré de Vitolo, à la conclusion d'un beau mouvement, mais les Anglais musclaient leur jeu. Avec, à la clef trois vilaines fautes et cartons jaunes en trois minutes pour Sterling (29) et Walcott (31) côté anglais et Inigo Martinez (30) côté espagnol.
Pas rassasiée, l'équipe de Southgate tentait d'exploiter l'inexpérience de la charnière centrale espagnole Inigo Martinez-Nacho, neuf sélections à eux deux.
Sterling, par deux fois (3-, 38), profitait du placement haut des deux jeunes défenseurs en tentant des centres tendus, mais ça tenait.
Juste après la pause, Vardy pensait délivrer les siens, à la conclusion d'un nouveau mouvement rapide et inspiré. Henderson tentait un centre flottant, l'attaquant de Leicester s'envolait pour une tête plongeante au second poteau (2-0, 48).
A l'heure de jeu, l''Espagne s'offrait bien quelques actions plus dangereuses, mais pas de quoi tromper la vigilance de Joe Hart.
Jusqu'à la 90e minute. Iago Aspas a alors placé une frappe enroulée avec un angle incroyable. Un bijou du remplaçant.
Et puis, Isco, lui aussi remplaçant, marquait au bout de six minutes de temps additionnels archi dominées par l'Espagne, sous les sifflets d'un Wembley, qui pensait tant tenir sa victoire.