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Blessures, convalescence interminable, méforme des mondialistes.... à l'orée de sa 2e saison bavaroise, Pep Guardiola est confronté à une course contre la montre pour présenter un Bayern Munich capable -au minimum- de défendre son doublé Coupe-championnat.
"J'ai besoin de temps", avait répété le Catalan fin juillet après avoir récupéré ses nombreux mondialistes et dans l'attente du retour de ses six champions du monde. Ce qui s'est transformé en: "On est retard sur le programme", après la défaite logique face à Dortmund (2-0) en Supercoupe -comme l'an dernier- et surtout la perte pour plusieurs mois de Javi Martinez (ligaments croisés).
Tout paraissait pourtant plus facile après l'année de la découverte. Guardiola, homme qui apprend vite (et beaucoup) comme en témoigne la qualité de son Allemand, connaissait bien son effectif, avait obtenu l'arrivée du buteur Robert Lewandowski et du gardien Pepe Reina, et ses rivaux de la Bundesliga.
Coup de théatre à Dortmund ! Le coach voyait sortir sur un brancard Martinez, une pièce essentielle de son onze, joueur multifonction et particulièrement au centre d'une défense à trois qui s'était montrée pertinente et efficace en Coupe d'Allemagne début juin.
Le Catalan en perdait le sourire affiché deux jours plus tôt en annonçant que son mercato était bouclé et que l'ex-Barcelonais Thiago, en convalescence, reviendrait en jeu "plus vite qu'on ne le pense".
"Peu importe la défaite et même la Coupe d'Allemagne", avouait-il avant le déplacement à Münster (D3), pour un 1er tour facilement négocié (4-1), concédant qu'un retour au mercato était nécessaire défensivement.
L'indisponibilité de Martinez s'est ajoutée à la blessure du latéral Rafinha (cheville), une convalescence interminable de Bastian Schweinsteiger , gêné par un problème de tendon rotulien qu'il avait surmonté pour vivre l'aventure du Mondial, voire celle de Franck Ribéry (genou).
- "L'expérience du coach" -
Pour "Basti", "c'est une histoire qui va durer plus longtemps qu'une ou deux semaines", concédait d'ailleurs mardi le patron du club Karl-Heinz Rummenigge Rummenigge, appelant à "la patience".
Du coup, Guardiola pouvait presque regretter d'avoir lâché Toni Kroos , parti au Real Madrid pour 25 millions d'euros.
L'Espagnol doit également gérer la préparation retardée de ses mondialistes et particulièrement ses champions du monde comme les joueurs de champ Mario Götze, Thomas Müller, Philipp Lahm .
Là, ses joueurs comme sa direction font confiance à "l'expérience du coach" de 43 ans, qui avait surmonté la même épreuve à Barcelone après le sacre espagnol de 2010, menant les Blaugrana au titre national et au triomphe en Ligue des champions.
Il peut aussi compter sur une confiance presque aveugle de son patron bavarois qui l'a qualifié de "cadeau du ciel" en assurant que "le Bayern ne mettra jamais Pep Guardiola à la porte".
Reste que Rummenigge a fixé pour objectif que le Bayern soit "bon comme jamais". Mais quand on sait que le géant bavarois reste sur "deux saisons de rêve", avec le triplé historique Championnat-Coupe-C1 en 2013 puis le doublé agrémenté de multiples records de Bundesliga la saison dernière, c'est une manière de mettre la pression.
Le premier élément de réponse interviendra vendredi à l'Allianz Arena avec la réception de Wolfsburg pour l'ouverture du Championnat.