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Le club algérien de la JS Kabylie ne pourra pas jouer dans son stade jusqu'à nouvel ordre après la mort de l'un de ses joueurs Albert Ebossé tué samedi par un projectile lancé depuis les tribunes, a annoncé mardi la Confédération africaine de football (CAF).
La sanction a été arrêtée après une réunion entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue professionnelle de la nation nord-africaine, a annoncé la Confédération africaine de football (CAF).
Sur son site internet la CAF a indiqué qu'"après délibérations le comité de discipline a statué sur le première série de mesures contre la JS Kabylie, en sa qualité d'hôte du match qui a eu lieu le samedi (23 août) au stade du 1er novembre 1954 de Tizi Ouzou".
"Le Comité a décidé que le club devrait jouer ses matches de championnat à l'extérieur de la province de Tizi Ouzou et que le stade du 1er novembre 1954 resterait fermé jusqu'à ce que les résultat des enquêtes" soient connus.
"Ce sont les premières sanctions, en attendant le résultat des différentes enquêtes" est-il précisé.
Le Camerounais âgé de 24 ans avait été atteint par une pluie de projectiles provenant des tribunes alors que les joueurs quittaient le terrain après un match de championnat à domicile contre l'USM Alger (1-2).
Ebossé, meilleur buteur de la saison dernière avait été blessé à la tête et déclaré mort après son transport à l'hôpital de Tizi Ouzou, à l'est de la capitale Alger.
Ebossé est mort après avoir été frappé à la tête par un "objet lourd et contondant qui a provoqué une hémorragie", a confirmé lundi soir le procureur de la République Tizi Ouzou.
"J'ai demandé à la police d'utiliser tous les moyens légaux possibles, y compris des images de télévision, pour identifier le coupable et le traduire en justice" a-t-il ajouté.
"La police a également été chargée d'enquêter sur les circonstances dans lesquelles la personne coupable a pu obtenir les pierres ou d'autres objets, puis les jeter sur les joueurs."
Tous les matches de championnat de ce week-end ont été annulés en signe de protestation contre l'assassinat de l'attaquant.