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Le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi a affirmé vendredi que "l'ambition" de son club n'était "pas remise en cause" par les sanctions infligées par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier.
"Notre ambition de devenir l?une des marques globales de sport parmi les meilleures et les plus performantes n?est pas remise en cause par ces mesures", a-t-il dit dans un communiqué.
"Nous continuerons à investir pour bâtir une équipe hautement compétitive, aménager notre stade et développer nos infrastructures d'entraînement tout en restant, comme nous le sommes aujourd'hui, un club sans aucune dette", ajoute-t-il.
Dans le même texte, le club parisien dit avoir accepté les sanctions de l'UEFA "en dépit du réel handicap qu?elles constituent dans sa possibilité de lutter à armes égales avec les meilleures équipes européennes".
Le club regrette également que "bien que validé, le contrat de partenariat avec Qatar Tourism Authority (QTA) n?ait pas été pris en compte pour la totalité de sa valeur".
Ce contrat avait été estimé à plus de 200 millions d'euros par an par le club de la capitale.
Les experts du fair-play financier l'ont dévalué de façon considérable (environ 100 millions d'euros selon différentes sources) et c'est ce qui explique que le PSG se soit retrouvé en infraction avec les règles imposées.
Le club parisien ne pourra inscrire la saison prochaine que 21 joueurs en Ligue des Champions contre 25 normalement. L'UEFA va également retenir 20 millions d'euros sur deux saisons de ses gains en droits télé et résultats en C1.
Une somme supplémentaire de 40 millions d'euros pourra également être bloquée si le club ne se met pas en conformité avec les demandes des experts, à savoir revenir à un déficit maximum de 30 millions d'euros la saison prochaine puis à l'équilibre la suivante.