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L'Autorité de la concurrence "rendra ses conclusions d'ici fin mai" concernant l'accord BeIn-Canal+, a déclaré Didier Quillot, directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP), jeudi en conférence de presse.
"L'autorité de la concurrence rendra ses conclusions d'ici fin mai, donc nous attendrons de voir ce qu'elle aura décidé, puisque les décisions qui seront prises aura forcément des conséquences sur l'avenir des ayant droits et du football en particulier", a expliqué l'ancien patron d'Orange France.
Didier Quillot s'est exprimé lors d'une conférence de presse scellant la réconciliation entre les deux syndicats des clubs de football professionnel, celui des clubs de Ligue 1 (sauf Guingamp) Première Ligue et le syndicat historique, l'UCPF, qui rassemble des formations de L1, L2 et National.
Mi-mars, Didier Quillot avait expliqué à la presse que l'autorité de la concurrence avait lancé une consultation auprès, notamment, de la LFP sur cet accord prévoyant la distribution en exclusivité des chaînes BeIn Sports en France par Canal+,
Son prédécesseur au poste, Jean-Pierre Hugues, avait expliqué que l'Autorité avait envoyé à la Ligue "un questionnaire qui est un test de marché", dans lequel "la Ligue donne son avis, de manière très détaillée, sur des questions formulées par l'Autorité".
"On a l'habitude de ce genre de tests de marché, ce n'est pas la première fois qu'elle le fait", avait-il expliqué. "C'avait été le cas, par exemple, lors de la fusion TPS/Canal+, là c'est un cadre juridique un peu différent puisqu'il ne s'agit pas, a priori d'une fusion mais d'un accord de distribution exclusif."
Canal+, en difficulté sur ses deux piliers que sont le sport et le cinéma, a vécu de nombreuses secousses depuis sa reprise en main par Vincent Bolloré, patron de Vivendi, notamment la perte des droits du championnat anglais de football raflés par Altice/Numéricable.
C'est cet échec cinglant qui a poussé Canal+ à engager rapidement des discussions avec BeIn Sports, la chaîne qatarie qui l'a pourtant affaibli en faisant exploser les enchères des droits sportifs depuis 2012.