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Le président de l'AC Milan Silvio Berlusconi a rejeté une offre de 970 M EUR d'un Thaïlandais pour le rachat du mythique club italien mais pourrait céder une part minoritaire à un Chinois en cas de promesse de soutien au projet de nouveau stade, ont révélé mardi des médias italiens.
Le club milanais a été contraint de publier un communiqué officiel lundi pour démentir tout pourparlers avec un groupe singapourien dirigé par l'homme d'affaires thaïlandais Bee Taechaubol à propos d'une possible acquisition de la majorité du capital.
Des médias thaïlandais ont affirmé que Bee Taechaubol, le directeur exécutif d'une entreprise de capital-investissement, voulait acquérir 50% des parts du club.
Le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore a toutefois avancé dans son édition de mardi que, pour la première fois, Berlusconi avait "donné son accord" pour la vente du club.
Mais les derniers informations rapportent que le magnat des médias Berlusconi, président du Conseil italien à deux reprises, a rejeté l'offre de 970 M EUR de Singapour.
Milan, sacré champion d'Europe à sept reprises, n'est aujourd'hui plus que l'ombre du club le plus prestigieux du continent, au temps où Berlusconi avait repris le club en 1986.
Après 23 matches en Serie A, les Rossoneri -qui ont échoué à se qualifier en coupe d'Europe cette saison- sont 11e du classement, à 24 points du leader la Juventus et à 12 points de Naples, qui occupe la troisième et dernière place qualificative pour la Ligue des champions.
Marco Bellinazzo, le journaliste du quotidien Il Sole 24 Ore, présenté comme "un expert du football et de la finance", a écrit que l'offre de Singapour "a été refusée car Silvio Berlusconi considère que l'AC Milan vaut 1,5 milliard (d'euros)".
Bellinazzo pense également que le milliardaire chinois Wang Jianlin, qui a acquis 20% des parts du club espagnol de l'Atletico Madrid fin janvier et qui est en passe de racheter le géant suisse du marketing sportif Infront, pourrait désormais convaincre Berlusconi de lui vendre une part minoritaire du capital assorti de la promesse d'aider le club dans son projet de construction d'un nouveau stade.
"L'arrivée en Italie de Wanda Group et Wang Jianlin a créé un nouveau scénario, parce que cela coïncide très bien avec le projet de nouveau stade... et le rêve de Berlusconi de vendre une part minoritaire sans perdre le contrôle du club, laisse le soin (aux nouveaux actionnaires) de prendre la charge de la construction du stade."
En octobre 2013, l'Indonésien Erick Thohir est devenu le premier propriétaire asiatique d'un club de football italien majeur en acquérant la majorité du capital de l'Inter Milan, éternel rival de l'AC Milan.