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© AFP/BEN STANSALL
Le golfeur américain Tiger Wodds, le 13 juillet 2015, à St Andrews en Ecosse
L'ancien N.1 mondial Tiger Woods se croit toujours capable de battre le record de victoires en Grand Chelem de Jack Nicklaus (18), même s'il n'est plus apparu en compétition depuis août 2015, a-t-il confié dans un entretien qui sera diffusé jeudi soir aux Etats-Unis.
A la question de Charlie Rose, l'intervieweur-vedette de la chaîne de télévision PBS, "Croyez-vous pouvoir atteindre les 18 victoires en Grand Chelem", Woods a répondu: "Pour être honnête avec vous, je ne le crois pas", avant d'ajouter: "J'ai accepté l'idée que j'en aurais plus".
Woods, 40 ans, compte 14 titres majeurs à son palmarès, le dernier remontant à l'US Open 2008, soit quatre de moins que son compatriote Nicklaus.
Cette déclaration marque un revirement dans l'état d'esprit du golfeur le plus célèbre de la planète qui pointe au delà de la 750e place mondiale désormais. En décembre 2015, le moral au plus bas après une troisième opération au dos en moins de deux ans, il avait en effet déclaré qu'il "commençait à se faire à l'idée" qu'il ne battrait pas le record de Nicklaus.
Au cours de cet entretien, Woods a également confirmé qu'il "espérait faire son retour en compétition en décembre": "J'ai besoin de m'entraîner encore beaucoup", a-t-il expliqué, à propos de sa décision de ne finalement pas participer au Safeway Open mi-octobre.
Son retour sur le circuit PGA est désormais prévu début décembre lors du Hero World Challenge, aux Bahamas.
"Cela me manque, la compétition me manque, être avec les autres joueurs me manque, remporter des titres dans la dernière ligne droite aussi", a souligné le joueur aux 79 titres PGA.
"Je suis le premier à l'admettre: il y a des choses qu'à 40 ans, je ne peux plus faire comme avant, c'est le cas pour tout le monde face à des plus jeunes, il faut trouver une façon différente de faire les choses", a expliqué le "Tigre".
Woods a, par ailleurs, avoué qu'il n'avait qu'"un seul regret" dans sa vie: il ne concerne pas ses infidélités et son divorce qui ont fait les délices de la presse people en 2010, car "cela a été dur, mais cela était une bonne chose".
"Mon seul regret, a-t-il avoué, est de ne pas avoir fait une année de plus à Stanford", l'Université californienne où il était resté de 1994 à 1996, avant de devenir professionnel en août 1996.