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© AFP/Drew Hallowell
Vue aérienne du Trump national qui accueillera l'US Open de golf du circuit féminin (LPGA), cliché pris le 4 mars 2017 à Doral en Floride
Les meilleures joueuses de golf du monde n'éprouvent aucune réserve ou inquiétude avant l'US Open qui aura lieu en juillet sur un parcours appartenant au nouveau président Donald Trump, qui a tenu durant sa campagne électorale des propos machistes.
"Pour nous, il s'agit de disputer l'un des plus importants tournois de l'année et nous avons de la chance de le faire sur ce parcours incroyable du Trump National", a expliqué mercredi la N.1 mondiale, Lydia Ko .
"La Fédération américaine, la LPGA, tout le monde fait toujours un excellent boulot pour organiser ce tournoi, nous devons leur faire confiance", a ajouté la Néo-Zélandaise.
"Cela sera une belle semaine, il n'y aura aucun problème", a renchéri l'Américaine Brittany Lang, lauréate de la dernière édition de l'US Open.
Sa compatriote Christie Kerr, lauréate de l'épreuve en 2007, qui a joué par le passé avec M. Trump, a de son côté estimé que "le président a fait beaucoup pour le golf féminin".
Des associations féministes prévoient de manifester durant l'épreuve, l'une des cinq du Grand Chelem, qui aura lieu du 13 au 16 juillet à Beminister, dans le New Jersey.
L'association Ultraviolet a ainsi perturbé le déroulement de la LPGA Founders Cup, en mars à Phoenix (Arizona), avec des banderoles réclamant l'annulation de l'US Open.
"Nous sommes conscients qu'il y a des gens qui veulent faire de ce tournoi un événement politique, mais cela ne sera pas le cas pour nous", a expliqué Eric Trump, l'un des fils du président américain qui a pris la direction de la société gérant l'empire immobilier de son père.
"Nous comprenons que chacun a ses opinions politiques et qu'il peut les exprimer, ce qui fait la force de notre pays, mais nous nous concentrons sur le golf", a-t-il insisté.
Le directeur général de la Fédération américaine de golf, organisatrice du tournoi, Mike Davis, a reconnu que "les manifestants avaient le droit de s'exprimer". "Mais notre objectif est de faire en sorte que les 156 joueuses en lice puissent jouer sans que le cours de la compétition soit perturbé", a-t-il ajouté.