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© AFP/Timothy A. Clary
L'ancienne secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, Condoleezza Rice, au tournoi de basket des jeux Olympiques de Londres, le 6 août 2012.
L'Augusta National, club de golf qui accueille chaque année le tournoi du Masters, a admis deux femmes parmi ses membres pour la première fois en 80 ans d'histoire, a annoncé lundi le président du club Billy Payne.
L'ancienne secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, et Darla Moore, une femme d'affaires originaire de Caroline du Sud, ont accepté l'invitation du club.
"Nous sommes très heureux et nous accueillons avec enthousiasme Condoleezza Rice et Darla Moore en tant que membres de l'Augusta National Golf Club", a déclaré M. Payne.
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Le 76e Masters, à Augusta, aux Etats-Unis, en présence de Tiger Woods
, le 8 août 2012.
Le club d'Augusta, situé en Géorgie (sud-est), a cédé à la pression alors que la question de l'admission des femmes se posait chaque année lors de l'organisation du Masters, le plus grand tournoi de l'année.
Le problème a été posé pour la première fois en 2003, quand Martha Burk, une des chefs de file du mouvement féministe américain, avait organisé une manifestation dans la rue pour que le club d'Augusta mette fin à l'exclusion des femmes.
En avril, le problème avait été de nouveau soulevé quelques jours avant le début du Masters mais M. Payne avait refusé de s'exprimer sur le sujet. Lundi, le président a cependant annoncé que le processus d'admission pour Mme Rice et Mme Moore avait été identique à celui de n'importe quel membre.
"Ces deux femmes partagent notre passion pour le golf et sont toutes deux bien connues et respectées dans notre communauté. Ce sera un moment de fierté lorsque nous leur présenterons leurs vestes vertes cet automne", a t-il ajouté.
Fondé en 1932, l'Augusta National n'a admis des membres noirs qu'à partir de 1990.
Alors que Barack Obama avait lui-même exprimé son désaccord avec la politique du club en matière d'admissions de femmes, son porte-parole Jay Carney a affirmé lundi que le président était satisfait de l'annonce de M. Payne.
Le dirigeant américain "salue ce développement, il estime qu'il a pris trop de temps à se produire, mais il pense évidemment que c'était la bonne chose à faire", a déclaré M. Carney lors de son point de presse quotidien.