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Les quatre meilleurs joueurs mondiaux, dont le Nord-Irlandais Rory McIlroy , débutent jeudi le British Open (14-17 juillet), de retour sur le circuit écossais de Royal Troon, avec l'ambition de restaurer une image ternie par l'annonce de leurs retraits des Jeux pour cause de virus Zika.
Après Jason Day (N.1), Dustin Johnson (N.2) et McIlroy (N.4), l'Américain Jordan Spieth , N.3 mondial, a été le dernier cador à jeter l'éponge lundi, à la date limite des inscriptions pour l'épreuve de golf qui fera son grand retour au programme olympique après 112 ans d'absence.
Principale raison de ces désistements en série: le virus Zika, transmis par le moustique, qui touche 1,5 millions de personnes au Brésil.
Mais les têtes d'affiche du golf mondial seront bien présentes sur le prestigieux circuit de Royal Troon, en lice pour soulever le Claret Jug: Spieth vise un troisième majeur après le Masters et l'US Open en 2015, alors que Day est à la recherche d'un deuxième sacre ultime après le PGA Championship remporté fin 2015.
Si l'on se base sur la forme du moment, c'est l'Américain Dustin Johnson , récent vainqueur en juin de l'US Open, son premier majeur, qui semble le mieux placé.
Le Nord-Irlandais Rory McIlroy a, des quatre, le palmarès le plus étoffé avec déjà quatre Majeurs, dont une victoire en 2014 dans le prestigieux tournoi britannique, alors disputé sur le green de Hoylake. Le N.4 mondial n'avait pu défendre son titre en 2015, blessé à la cheville en jouant au football...
"Je suis excité d'être de retour et sur un circuit sur lequel je n'ai jamais joué", a déclaré le Nord-Irlandais.
L'Américain Zach Johnson (N.18), qui avait succédé à McIlroy sur le circuit de St Andrews, n'a pas confirmé depuis.
- Emblématique parcours -
Le retour sur l'emblématique parcours de Troon, qui n'avait plus été utilisé depuis 2004, pourrait pourtant niveler les forces en présence et avantager les plus anciens du plateau. Dans son histoire, "Troon" a déjà été utilisé à huit reprises et les six derniers vainqueurs sont américains...
Les néophytes vont donc découvrir un parcours qui recèle quelques pièges, comme les trous N.8, connu comme le "Postage Stamp", et N.11.
L'amateur allemand Herman Tissies avait eu besoin de 15 coups en 1950 sur le premier, un par-trois, tandis que Gene Sarazen y a fait un trou-en-un en 1973, à 71 ans!
Le 2e, bordé en surplomb sur sa droite par la ligne de chemin de fer, est un par-quatre. Ce qui n'a pas empêché le grand Jack Nicklaus de s'y prendre à dix reprises en 1962 pour en venir à bout...
Le vétéran Colin Mongtomerie (53 ans), le régional de l'étape, sera lui dans ses petits souliers sur un parcours qu'il connaît comme sa poche. Dans une semaine, son père de 86 ans sera intronisé président du club local.
Enfin, une nouvelle fois, la capricieuse météo écossaise pourrait venir chambouler les forces en présence. Même si les prévisions s'annoncent clémentes cette année, le vendredi promet d'être particulièrement venteux et humide, ce qui pourrait faire des ravages chez ceux qui ambitionnent de passer le cut et disputer les deux derniers tours du week-end.
Du côté des Français, Victor Dubuisson (N.78), en pleine brouille avec son jeu, se satisfera certainement de terminer la semaine. Les deux Bleus de Rio, Grégory Bourdy (N.112) et Julien Quesne (N.123), seront absents.