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SPORTS d'EQUESTRES
De tous temps, le cheval a été le compagnon de l’homme dans des affrontements sportifs (joutes, tournois, concours, etc.), pour chasser, pour surveiller les troupeaux ou pour faire la guerre. Les Perses jouaient au polo à cru 600 avant J.-C ! Les courses de chars furent organisées aux Jeux Olympiques de la Grèce antique.
Historique
Il y a 2000 ans, les Grecs ont compris que pour survivre sur les champs de batailles, une parfaite synchronisation du cavalier et de son cheval est indispensable. Ils inventent donc le dressage, pour préparer les chevaux à la guerre. La capacité du cheval à partir au galop, à effectuer des mouvements latéraux et à changer rapidement de direction sont alors considérées comme des compétences vitales.
Le premier manuel d'équitation (l’Art Equestre) date d'environ 400 avant J.-C., écrit par Xénophon (430-355 avant J.-C) pour les cavaliers grecs. Au 16e siècle, l'illustre écuyer napolitain Giovanni Pignatelli enseigna l'art équestre aux officiers de cavalerie. Au même temps en 1532, Frederico Grisone relance l’Académie de Naples, il ouvre la voie au développement de l’équitation en douceur basée sur l’attitude de la tête et de l’encolure (le ‘ramener’). Au XVIIe siècle, Antoine de Pluvinel, l'illustre écuyer de Louis XIII, crée l’École Française d’Équitation selon les idées de Grisone. Le premier livre sur la cavalerie est écrit en 1733 par le “père de l’équitation française”, François Robichon de la Guérinière (1688-1751), l'écuyer de Louis XV. Ses théories sont toujours de vigueur à l'Ecole Espagnole d’équitation de Vienne fondée en 1572.
Le concours hippique descend directement de la chasse à courre. A l’époque, des concours furent organisés en Irlande par le fameux ‘Royal Dublin Society’ ayant pour but de tester et sélectionner les chevaux aptes pour franchir toutes sortes d’obstacles que l’on peut rencontrer pendant une chasse. Au XIXe siècle, apparition des premiers concours de “jumping” afin de retenir les meilleurs cavaliers dans le saut d’obstacles.
A savoir
En 1562, l’archiduc Charles, frère de Maximilien II hérite de grands domaines dans le Nord de l’actuelle Yougoslavie et aménage de grands haras dans le village de Lipica, près de Trieste. Il y fait venir des pur-sang espagnols qu’il fit croiser avec les chevaux de la Région du Karst, dans l’actuelle Slovénie. C’est ainsi que nait la race des lipizzans à la fin du XVIe siècle. L’école viennoise, tout comme le Cadre Noir de Saumur excelle dans l’art du dressage. De nombreux exercices sont inspirés de la tradition française. Il faut savoir, qu’en 1789, lorsque les écuries de Versailles ont été abandonnées, le maître écuyer qui y travaillait, partit pour Vienne et enseigna son savoir à l’Ecole espagnole.
La Fédération Equestre Internationale fut fondée en 1921 sur l’initiative de dix organisations équestres nationales. Basée à Lausanne, elle compte 134 pays membres et elle est l’unique autorité pour les concours internationaux de dressage, de saut d’obstacles, concours complet, attelage, endurance, voltige, reining et la para-équitation. Depuis décembre 2014, elle est présidée par le Belge Ingmare De Vos (ancien décretaire général). Pour la première fois depuis sa création en 1921, la FEI n'es plus présidée par un membre d'une famille royale ou par un militaire. Il succède à la princesse Haya Bint Al Hussein de Jordanie (épouse de l'Emir de Dubai).
www.horsesport.org ADRESSE
La Fédération Française d’Equitation fut créée en 1921 (701 000 licenciés en 2012 : 355 422 poney - 88 642 licenciés tourisme et 262 385 cheval)).
Fédération Française d’Equitation
81-83 avenue Edouard Vaillant
Bât. E - Le Quintet
92517 Boulogne-Billancourt
Tél : 01 58 17 58 1701 58 17 58 17 - Fax : 01 53 26 15 00
L'équitation est le troisième sport français (692 400 licenciés) derrière le football (2,130 millions de licenciés) et le tennis (1,019 millions de licenciés). 2,3 millions de Français pratiquent l'équitation dans 8 400 centres équestres employant 18 000 personnes pour 250 000 chevaux.
Les cavaliers français ont remporté :
- 30 médailles olympiques
- 162 médailles mondiales (les dernières aux Jeux Equestres de Caen en 2014 : 1 or, 4 argent, 1 bronze)
- 439 médailles européennes
Le saut d'obstacles devient sport olympique en 1900 lors des Jeux de Paris tandis que le dressage et le concours figurent au programme olympique en 1912 avec des épreuves individuelles et par équipe. Depuis 1912, 2 067 cavaliers venus de 65 pays ont disputé approximativement 4000 fois la compétition olympique. La plupart des cavaliers ne participent qu’une seule fois aux Jeux Olympiques. Toutefois, 43 cavaliers font exception pour avoir participé à cinq éditions ou plus des Jeux Olympiques : Ian Millar (CAN) avec neuf participations, les frères d’Inzeo (ITA), avec huit participations et Michael Plumb (USA) avec sept participations olympiques. C'est l'unique sport olympique mixte.
Compétition
Par équitation, il faut entendre : sports équestres, mais aussi équitation sur poneys et tourisme équestre.
Il y a trois disciplines olympiques : Saut d’Obstacles, Dressage et Concours Complet. Mais il existe également : l’Attelage, l’Endurance, la Voltige, le Horse-Ball, la Monte en Amazone, le Hunter, l’Équitation extérieure et des activités de jeu comme les Pony-games.
Le sport équestre est l’un des rares sports où hommes et femmes concourent à égalité et où hommes et animaux forment une équipe. Cavaliers et cavalières concourent ensemble depuis 1974. La première cavalière sacrée championne du monde fut la Canadienne Gail Greenough , en 1986 avec Mister T.
Saviez-vous qu’au 5e siècle, les Byzantins découvraient la selle, les étriers et les fers (remplaçant l’hipposandale de cuir) ?
Les dates marquantes
- 1860 Les courses d’endurance se tinrent en France, Autriche, Allemagne et Norvège. Elles portaient sur des distances de 50 km et plus, et étaient organisées par les armées de ces pays. L’une des plus remarquables fut la course Vienne-Berlin en 1892, à laquelle prirent part 121 officiers sur une distance de 630 km.
- 1865 Fondation de la Société Hippique Française qui organisa son premier concours hippique en 1866.
- 1868 La Royal Dublin Society inclut pour la première fois dans son programme de son concours hippique annuel, deux épreuves de sauts d’obstacles, le saut en hauteur et le saut en longueur, tous deux directement inspirés de la passion des Irlandais pour la chasse au renard.
- 1872 Lors d’un concours à Bratislava dans l’Empire austro-hongrois, on donna une démonstration de ce que pouvaient accomplir des chevaux bien dressés.
- 1881 Le Cercle Equestre Royal de Belgique, fondé en 1877, organisa son premier concours hippique.
Les premiers concours internationaux furent organisés à Paris en 1900, à Barcelone en 1902, à Bruxelles en 1905. Les premières Coupes des Nations furent organisées à San Sébastien et à Londres en 1906. Egalement en 1909 eurent lieu les premiers concours internationaux de Lucerne, Lisbonne et New York.
- 1953 Premier championnat du monde de saut d’obstacles remporté par l’Espagnol Francisco Goyoaga
- 1966 Premier championnat du monde de dressage remporté par l’Allemand Josef Neckermann et premier championnat du monde de concours complet remporté par l’Argentin Carlos Moratorio.
- 1990 Création des Jeux Equestres mondiaux regroupant dans un même lieu et pendant la même période tous les disciplines de l'équitation.
- 2006 Premier championnat du monde de dressage deux catégories : Freestyle et Grand Prix Spécial (figures imposées).
Le dressage
Le dressage est inspiré des manœuvres exécutées sur des champs de bataille par les cavaleries européennes.
C’est une histoire de couple, d’élégance, d’équilibre naturel du cheval et d’harmonie et une entente parfaite entre cheval et cavalier. Le cheval doit effectuer des mouvements précis répondant à des signaux discrets transmis par son cavalier.
Mode d'emploi
Aux grandes compétitions, le dressage compte trois manches en quatre journées. Le cheval et le cavalier exécutent un enchaînement d’une vingtaine de figures imposées (pirouettes, piaffers, passages, au pas, au trot ou au galop) dans les deux premières manches. Dans la troisième manche, la reprise libre, cavalier et cheval effectuent une chorégraphie sur musique.
Le couple effectue des figures notées par un jury. La première épreuve est le Grand Prix, une reprise composée figures imposées. Les 30 meilleurs couples sont qualifiés pour le Grand Prix Spécial, la seconde série d'imposés. La finale rassemble les 15 meilleurs couples pour une reprise libre en musique, figures libres où l'on combine les difficultés tout en créant une chorégraphie avec accompagnement musical. La note artistique représente la moitié du résultat final.
Bon à savoir sur le poids des notes
Dans une reprise notée sur un maximum de 400 points, les parties techniques (figures, mouvements) et artistiques sont traitées à égalité soit 200 points chacune. Pour l'artistique, le score résulte de l'addition de cinq note à coefficient quatre. Elles récompensent ou sanctionnent : le rythme, l'harmonie (cheval sage ou insoumis), la chorégraphie (tracé, utilisation de l'espace, originalité), le degré de difficulté (qualité des enchaînements) et le choix de musique (qualité de l'adaptation du cheval). En théorie, le programme musical représente donc 20% de la note artistique. Mais, en réalisté, son incidence sur les autres secteurs est telle qu'on estime généralement à 160 sur 200 au maximum le nombre de points purement artistique.
Totilas avec Edward Gal
Les chevaux de dressage
Ce sont essentiellement des chevaux de races allemandes ou néerlandaises. Ils doivent obligatoirement disposer d'une grosse tonicité, d'amplitude, de rebond. En revanche, de solides qualités d'endurances sont moins nécessaires qu'aux montures engagées en concours complet.
Poids : 600 kg
Age de performance : 10 à 13 ans
Les stars : Vallegro monté par la Britannique Charlotte Dujardin et Totilas (considéré comme étant le meilleur cheval de dressage de tous les temps) monté jusqu'à 2010 par Edward Gal puis par l'Allemand Matthias Rath.
On compte en dressage :
- quatre pas : rassemblé, moyen, allongé et libre.
- quatre types de trot et de galop : rassemblé, de travail, moyen et allongé.
- trois allures, on juge des figures comme l’arrêt, le demi-arrêt, les changements de direction, le reculé et les transitions.
Les autres figures qui reçoivent une note sont la volte, la serpentine, le huit de chiffre, les pas de côté (cession à la jambe, épaule en dedans…), la pirouette et la demi-pirouette, le piaffe, l'appuyer et le passage.
L’épreuve se déroule sur un terrain de 60 x 20 mètres, parfaitement plat, au sol homogène et souple. Des lettres jalonnent la piste et servent de repères pour l’exécution des figures. Serpentine, appuyer, passage, piaffer, à chaque figure est attribuée une note par un jury composé de 3 juges placés autour de la carrière. Des notes d’ensemble sont données au cheval et au cavalier en fin de reprise.
Elu meilleur cavalier de dressage du 20e siècle : Reiner Klimke ALL
Elu meilleur cheval de dressage du 20e siècle : Rembrandt de Nicole Uphoff ALL.
L’Ecole du Cadre Noir de Saumur, avec ses écuyers en tenue à baques noires et avec la coiffure ‘lampion’, fut créée en 1814 par Louis XVIII. Institution militaire jusqu’en 1972, il propose maintenant de magnifiques démonstrations de l’art équestre. Les femmes y sont admises depuis 1984. Jean-Pierre Blanco , membre du Cadre Noir, est devenu champion de France de concours complet en 1997.
L’autre grande école équestre est “l’Ecole Espagnole de Vienne” en Autriche avec ses fameux chevaux blancs, les Lippizans sans oublier l’Ecole Royale Andalouse de Jerez et l’Ecole Portugaise.
Le para-dressage
Comme en dressage, il s'agit d'effectuer des figures imposées à différentes allures et sous les yeux d'un jury. La différence réside dans la relation particulière entre le para-cavalier et son cheval. Afin de ne pas mettre le cavalier en danger, le cheval doit pouvoir comprendre et respecter la nature du handicap de son pilote, acceptant ainsi, par exemple, la cravache en remplacement des jambes. Les cavaliers sont répartis en fonction de leur type de handicap et disposent de parcours adaptés. Le para-dressage fait partie du programme des championnats du monde.
Mode d'emploi
Grâce aux yeux et aux jambes du cheval, le Para-Dressage permet à toutes les personnes présentant un handicap de pratiquer l'équitation et de participer à des compétitions.
Les athlètes sont répartis en grades selon l’importance de leur handicap. Les personnes ayant le même type de profil (mobilité, force et pouvoir de coordination) sont regroupées par degré de compétition (grade), qui varient de 1, pour les personnes les plus handicapées, à 4, pour les cavaliers les moins atteints. En tout, il y 5 grades: les personnes paraplégiques et assimilées, les personnes amputées et assimilés, les personnes non voyantes et mal voyantes, les personnes infirmes motrices cérébrales, et les grands handicapés.
Les parcours et l’équipement sont adaptés en fonction du grade. Le frac et le haut-de-forme laissent place à la bombe et au blouson, plus sécuritaires et mieux adaptés aux modifications de selle et aux appareillages.
Le Para-Dressage comprend trois épreuves: la première manche par équipes, la reprise individuelle imposée, et la reprise individuelle libre en musique. Les juges regardent le dressage, jugent la reprise, sans prendre en considération le handicap, ce sont les qualités de fluidité qui sont jugées. C'est le seul sport paralympique auquel hommes et femmes participent selon les mêmes conditions et où le cavalier ou la cavalière ainsi que le cheval sont déclarés médaillés paralympiques.
Le saut d'obstacles
Le saut d'obstacles est une discipline qui se déroule sur un terrain délimité, sur lequel est construit un parcours d'obstacles mobiles. La règle est simple : le cavalier et son cheval doivent franchir les obstacles du parcours dans un ordre imposé sans renverser les obstacles, ni s'arrêter devant, ni passer à côté (dérober).
Le vainqueur est celui qui a le moins de pénalités et dans le meilleur temps.
Il trouve son origine en Irlande dans la chasse au renard.
La discipline, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est née de la concurrence entre chasseurs de renards à la suite de l’introduction des lois sur les clôtures, imposées en Angleterre au 18e siècle. Auparavant, les chasseurs de renards pouvaient galoper librement à travers les champs, à la poursuite de leurs proies. Mais avec l'arrivée des clôtures, le saut à cheval est vite devenu une activité très prisée.
Discipline olympique, aussi appelé Jumping, les concours de saut d’obstacles consistent à franchir, autant que possible sans les renverser, un nombre déterminé d’obstacles de couleurs et de formes différentes (une quinzaine aux J.O.) , composés d’éléments mobiles (oxers, fossés, murs, barres triples) dont la hauteur et la largeur varient suivant le niveau des cavaliers et des chevaux. Il y a pénalité lorsque les sauts ne sont pas faits dans le bon ordre, lorsque les limites de temps sont dépassées ou lorsque le cheval refuse de franchir l’obstacle ou le renverse.
L'italien Federico Caprilli est considéré comme le père de l’équitation moderne, un statut qu’il acquiert en révolutionnant la position de monte du saut d’obstacles. Avant lui, les cavaliers tiraient les rênes en arrière et forçaient sur les reins des chevaux pour sauter les obstacles. Cette technique était inconfortable et peu commode pour le cheval. Sa solution est d’adopter la position la plus naturelle qui soit : la monte en suspension. Cette technique est aujourd’hui universellement utilisée.
Les obstacles
L'obstacle classique est constitué de barres qui reposent sur des taquets (ou cuillères) fixés à des chandeliers (piquets verticaux). L'obstacle est décliné sous différentes formes et couleurs : vertical, oxer, mur, rivière.... En concours, des fanions (rouge à droite, blanc à gauche) et un numéro d'ordre sont ajoutés. En compétition de haut niveau, les obstacles atteignent 160 cm de hauteur voire plus. Les oxers peuvent dépasser une largeur de 2 mètres.
Le parcours
La longueur totale du parcours n’excède pas en mètres le nombre d’obstacles multiplié par 60. En général, elle est comprise entre 700 et 1000 m et inclut un nombre d'obstacles de 12 à 15 incluant jusqu’à 3 combinaisons. A l’exception des épreuves de Puissance ou Saut en hauteur, les obstacles ne doivent pas dépasser 1,70 m de hauteur (moyenne 1m60), tandis que leur largeur ne doit pas excéder 2 m, excepté la triple barre, ou Spa, qui peut mesurer jusqu’à 2,20 m. Les rivières ne peuvent dépasser 4,50 m de large.
Lors de la saison d'hiver, les compétitions se déroulent à l'intérieur au lieu à l'extérieur. Les chevaux passent des grandes espaces aux espaces plus étroites avec des halls bruyants et souvent surchauffés. Le public est plus près, les paddocks plus petits, les obstacles plus rapprochés. Les chevaux perdent leurs repères, ils sont stressés par le bruit des spectateurs, des animations sonores et musicales et des écrans géants en bord de piste. Entre les concours d'intérieur et d'extérieur il y a plusieurs différences :
- la superficie de la piste est de 100 m sur 100 m (ou plus) pour l'extérieur contre 70 à 80 m de long et 30 à 50 m de large à l'intérieur.
- l'éclairage est naturel à l'extérieur tandis une norme minimum de 1000 lux au sol est la norme en indoor.
- les obstacles ne sont pas les mêmes : les rivières sont remplacées par des 'bidets' en indoor. Le nombre est le même (entre dix et treize).
- le temps accordé pour effectuer un parcours n'est pas le même : 375 à 400 m par minute en extérieur contre 350 m par minute en indoor.
- on compte trois ou quatre foulées entre les obstacles en intérieur contre sept ou huit en extérieur.
La compétition
Elle consiste à affronter d'autres cavaliers sur un parcours d'une dizaine à quinzaine d'obstacles simples ou combinés (doubles ou triples) qu'il faut enchaîner sans fautes dans un temps imparti. Chaque faute (chute d'une barre, refus de sauter) est pénalisée.
- Barème A : la chute d'un obstacle pénalise le cavalier de 4 points, un refus également 4 points et 2 refus sont éliminatoires, tout comme la chute. au-delà du temps imparti, le cavalier est pénalisé de 1 points par seconde dépassée.
Le saut d'obstacles de haut niveau est une mécanique de précision. Les parcours sont difficiles tant par leur hauteur que par la technicité du tracé. Le tout se joue entre 1 à 2 minutes. Les cavaliers sont des véritables pilotes qui calculent les contrats de foulées et qui doivent franchir les obstacles en leur milieu. Si plusieurs cavaliers sont sans-faute, ils sont ensuite départagés sur un barrage.
Barèmes des épreuves
Barème A
- quatre points par barre tombée,
- quatre points pour le premier refus,
- huit points pour le deuxième refus,
- élimination pour le troisième (deuxième en BE) refus,
- élimination pour être tombé,
La plupart des épreuves de sauts d'obstacles se déroulent selon le Barème A. Il existe plusieurs types d'épreuves se disputant au barème A comme, par exemple, les épreuves au chrono, en deux phases, à temps différé, à difficultés progressives, sans chrono et sans barrage, sans chrono avec barrage, avec chrono avec barrage, en deux manches, à barrage immédiat, des six barres, de puissance, etc.
Barème C
Les fautes sont pénalisées en secondes. Ces secondes sont ajoutées au temps mis par le concurrent à réaliser son parcours.
- une barre tombée coûte quatre secondes,
- il n'y a pas de pénalisation en cas de désobéissance du cheval (refus ou dérobade). Le couple est déjà pénalisé par le temps pris pour retenter de sauter l'obstacle,
- élimination pour trois refus,
- élimination pour une chute,
- élimination si le concurrent met plus du double du temps autorisé : Pas tout à fait. Il n'y a pas de temps autorisé en barème C mais,seulement un temps limite de 120 secondes pour un parcours de moins de 600m et trois minutes pour un parcours de plus de 600 mètres. Le dépassement du temps limite est éliminatoire.(Règlement spécifique des &preuves de saut d'obstacles)
Épreuves classiques
Épreuve avec barrage après
Ce type d'épreuve se déroule au Barème A avec ou sans chronomètre.
- S'il existe plusieurs cavaliers sans fautes, ceux-ci seront départagés sur un deuxième parcours appelé « barrage » qui se déroule une fois que tous les concurrents ont fait leur parcours.
- S'il n'existe qu'un seul sans faute, il n'y a pas de barrage. Le cavalier sans faute gagne l'épreuve.
- S'il n'y a pas de cavaliers sans faute, le barrage est disputé avec les premiers cavaliers ayant un nombre égal de pénalités.
- Le barrage se déroule sur un parcours dont certains obstacles peuvent être différents. La hauteur ou la largeur des obstacles sont parfois légèrement augmentées. Les concurrents sont classés selon les pénalités et le temps.
- Si le nombre de cavaliers au barrage est inférieur au quart du nombre de participants, la suite du classement est constituée selon les pénalités et le temps si l'épreuve s'est courue au chrono, selon les pénalités seules si l'épreuve s'est courue sans chrono.
Épreuve en deux manches
Cette épreuve comporte deux parcours identiques ou différents. Tous les concurrents participent à la première manche.
Le nombre de compétiteurs qualifiés pour la deuxième manche dépend de ce qui est spécifié dans l'avant programme, mais doit concerner au moins 25 % meilleurs de la première manche. Dans tous les cas, tous les concurrents sans pénalité sont qualifiés.
Les chevaux en saut d'obstacles
Ils sont moins grands qu'avant. Ils doivent posséder une relative souplesse, beaucoup de réactivité et de soumission. Dans un championnat, le cheval dispute en cinq jours jusqu'à cinq parcours d'environ 1mn30s (2 minutes dans un grand championnat).
Poids : 450 à 600 kg
Age de performance : 10 à 15 ans
Les concours
Selon leur difficulté et leur dotation, les concours de saut d'obstacles sont classés de une à cinq étoiles.
Etoiles
- Une étoile : hauteur maximale 1m40
- deux étoiles : 1m45
- trois étoiles et plus : 1m60
Seul le nombre de barres de cette hauteur varie (rare en trois étoiles et quasi systématiques en cinq étoiles)
Vitesse
Pour un concours une ou deux étoiles, le parcours doit être effectué à une vitesse de 375 mètres par minute. Pour des concours de trois à 5 étoiles : 400 mètres par minute.
Dotations
Elles varient de 47 742 euros pour un concours d'une étoile, 143 216 euros pour deux étoiles, 238 684 pour trois étoiles et au-delà de 477 469 euros pour un concours de 5 étoiles.
Participation
L'accès aux concours 5 étoiles est très strict car seulement les trente meilleurs cavaliers mondiaux peuvent y participer de droit. Le plateau est complété par des invitations.
- le GP d’Aix-la-Chapelle (Aachen) en Allemagne
- le GP de Hickstead en Angleterre
- le GP de Calgary à Canada.
Elu meilleur cavalier de saut d'obstacles du 20e siècle : Frederico Caprilli , officier dans la cavalerie italienne et célèbre pionnier de l’art du saut d’obstacles (mort dans un accident de saut en 1907).
Elu meilleur cheval de saut d'obstacles du 20e siècle : Milton, le célèbre cheval blanc de John Whitaker GBR.
Le record du monde de saut en hauteur est détenu par le capitaine chilien Alberto Larraguibel qui a franchi une barrière de spa de 2,47 m en 1949 avec son cheval de 15 ans Huaso, un pur-sang de 1m68, à Vina del Mar au Chili.
Le record mondial de saut en longueur est de 8,40 m en franchissant une rivière. Il est détenu par le Sud-Africain André Ferreira depuis 1975 avec son cheval Something.
Global Champions Tour
Conçu par le cavalier de renom, le Néerlandais Jan Tops .
Inauguré en 2007 sous le patronage d’Athina Onassis de Miranda (petite fille du richissime armateur grec Aristoteles Onassis et femme du cavalier brésilien Alvaro de Miranda), le circuit du lucratif Champions Tour comprend huit concours de saut d’obstacles repartis sur trois continents : Palm Beach, Cannes, Monte Carlo, Estoril, Sao Paulo, Valkenswaard, Arezzo et Athènes.
Le concours complet
Discipline olympique depuis 1912, le concours complet est une mise à l’épreuve spectaculaire des capacités physiques et sportives du cavalier et de sa monture : calme pour le dressage - endurant pour le cross et adroit en saut.
Le concours complet fut créé afin de tester les chevaux des officiers et comprenait des épreuves variées telles que le dressage, l’endurance, le steeple-chase, le cross-country et le saut d’obstacles. L'armée française créa en 1902 le championnat du Cheval d'Armes afin de juger ses cavaliers.
Jusqu’en 1939, le championnat national de concours complet s’appelait ‘Championnat du cheval d’armes’, organisé exclusivement pour les officiers des armes montées.
Jusqu'en 1949, le concours complet sur le plan international était réservé aux militaires.
La compétition combine trois épreuves se déroulant sur trois jours : dressage au premier jour, l'endurance au 2e jour (parcours de plus de 6 500 m) au cours duquel le couple doit franchir des obstacles naturels et fixes, des troncs, des contre-hauts, des contrebas, des gués puis le concours hippique au 3e jour. Le vainqueur est celui qui cumule le moins de points de pénalité au terme des trois épreuves.
- Le dressage
Une reprise imposée avec au total : une vingtaine de figures (excluant les piaffers, les passages, les pirouettes au galop) à exécuter en cinq minutes. La note est convertie en points de pénalité. Quatre notes sur dix évaluant les allures, l'impulsion, la soumission du cheval et la position du cavalier. La note est convertie en points de pénalité.
- Le fond (steeple et cross)
Sans doute la plus éprouvante et la plus spectaculaire des épreuves : parcours tracé à travers la campagne (pouvant atteindre 26 km) comportant des obstacles fixes et naturels (environ 27 obstacles naturels pour un total de 35 efforts avec les combinaisons). Les cavaliers doivent effectuer un parcours d'environ 6 000 m dans un temps maximum de dix minutes sur une base de 570 mètres par minute soit 34 km/h. Un premier refus devant un obstacle coûte 20 points, le second 40 points et le troisième est éliminatoire. La chute est également éliminatoire. Chaque seconde au-delà du temps accordé coûte 0,4 points.
- Le saut d’obstacles
Dernière épreuve, elle teste les qualités de récupération, l’adresse, la rapidité, la souplesse du cheval après les efforts intenses fournis la veille pendant le cross. Le parcours comprend en général 12 obstacles d'une hauteur maximale de 1,25 m contre 1,70 m dans le concours de sauts d’obstacles. Durée du parcours : de 77 à 88 secondes. Une barre tombée et le premier refus coûtent 4 points. Le second refus et la chute sont éliminatoires.
Des visites vétérinaires sont obligatoires avant le début de chaque épreuve. La dernière après l’épreuve de fond et avant le saut d’obstacles est la plus dure. Certains la qualifie même de 4ème épreuve car peut entraîner l’élimination de cavaliers en tête de classement.
Elu meilleur cavalier de concours complet du 20e siècle : le néo-zélandais Mark Todd .
Elu meilleur cheval de concours complet du 20e siècle : Marcroix, le cheval français d’un autre grand champion, le lieutenant hollandais Charles Pahud de Mortanges .
Ce qui fait la différence d'un concours complet classé d'une à quatre étoiles :
- dans un concours d'une étoile, le cross mesure 4 160 m maximum et les obstacles ont une hauteur maximale de 1m15 (temps de parcours : 78 secondes maximum) ;
- dans un parcours de quatre étoiles, le parcours de cross est de 7 410 m maximum, les obstacles mesurent jusqu'à 1m25 (temps de parcours : maximum 96 secondes).
Les trois concours les plus difficiles de concours complet sont les concours de Badminton et Burghley en Angleterre et de Lexington aux Etats-Unis. Le concours le plus prestigieux des trois est celui de Badminton créé en 1949 par le Duc de Beaufort.
D’autres concours à 4 étoiles : Lühmühlen en Allemagne, Adelaïde en Australie et depuis 2007 Pau en France.
Six cavaliers ont réussi le grand chelem, c'est-à-dire, remporter à la fois les trois concours de Badminton, Burghley et Lexington :
- La cavalière australienne Lucinda Fredericks (Burghley en 2006, Badminton en 2007 puis Lexington en 2009),
- la Britannique Pippa Funnell
(Badminton en 2002, 2003 et 2005, Lexington en 2003 et Burghley en 2003),
- l’Australien Andrew Hoy
(Badminton en 2006, Lexington en 2006 et Burghley en 2004),
- la Britannique Mary King (Badminton en 1992 et 2000, Burghley en 1996 et Lexington en 2011),
- le Britannique William Fox-Pitt
(Lexington en 2010, 2012 et 2014, Burghley en 1994, 2002, 2005, 2007, 2008, 2011, Badminton en 2004)
et le Néo-zélandais Andrew Nicholson
(Burghley en 1995, 2000, 2012, 2013 et 2014, Badminton en 2004, Lexington en 2013).
Instauré en 2008, le HSBC FEI Classics est un classement de concours complet qui prend en compte les cinq 'quatre étoiles' de la saison : Lexington, Lühmühlen, Burgley, Badminton et Pau.
Le cheval de complet :
Savant mélange de différentes races, mais souvent avec du sang de pur-sang ou d'anglo-arabe. Ils ont besoin d'une grosse aptitude à galoper et doivent posséder des capacités de vélocité. il pèse entre 500 et 550 kg et l'âge performance se situe entre 12 et 15 ans. L'effort : reprise de dressage de 5 minutes, cross de 6mn30s et parcours de saut d'environ 1mn10s.
D’autres disciplines des sports équestres :
La voltige : un sport de souplesse et d'élan comportant beaucoup de points communs avec le patinage artistique et la gymnastique, adoptant le système de figures imposées et de programmes libres dans lesquels les voltigeurs laissent libre cours à leur imagination, leur virtuosité et leur sens artistique, au travers de figures statiques ou dynamiques. Reconnue en 1993 par la Fédération Équestre Internationale, elle est intégrée au sein de la Fédération Française depuis 1985.
La voltige équestre consiste à réaliser des figures acrobatiques, imposées d'abord, libres ensuite sur musique. Le cheval évolue dans un cercle d'une quinzaine de mètres, guidé et cadencé par un longeur dont le rôle est primordial, tandis que le ou les voltigeurs effectuent leurs figures sur son dos. A l'issue de leur passage, les concurrents reçoivent des notes techniques et artistiques.
L’attelage : à 1 cheval, à 2 chevaux, à 4 chevaux. C’est une épreuve de présentation et de dressage, qui permet de juger, d’une part la qualité et l’état général des chevaux et des voitures et d’autre part, le calme, l’impulsion et la régularité des allures des chevaux.
Attelés et non montés, les chevaux participent à trois épreuves : dressage, marathon et maniabilité.
- en dressage, ils doivent effectuer, à allures diverses, des figures imposées sous les yeux d'un jury.
- le marathon se dispute sur une distance d'environ 18 km à travers des terrains variés où les concurrents enchaînent des difficultés techniques (gués, devers, chicanes, passages étroits). Seul le verdict du chronomètre compte. - - - - - - - l'épreuve de maniabilité consiste en une succession de portes à passer. Elles doivent être franchies dans l'ordre des cônes qui les matérialisent. Les cônes sont surmontés par des balles. Des pénalités sanctionnent les dépassements de temps mais aussi les balles tombées.
Le raid équestre d'endurance : une discipline d’extérieur, se courant au chronomètre sur un itinéraire imposé, avec des contrôles vétérinaires très stricts, pendant et après l’épreuve. La distance varie de 20, 40, 60, 90, 130 ou 160 km en une seule journée ou de deux fois 100 km en deux jours.
Dans les grands Championnats, les cavaliers doivent parcourir une distance de 160 km sur un tracé qui est constitué de six boucles d'une longueur différente. Le parcours est varié et s'effectue sur des chemins ne comportant pas plus de 10% de bitume. le cavalier doit non seulement se montrer le plus rapide mais aussi savoir parfaitement doser les efforts demandés à son cheval. Des contrôles vétérinaires sont effectués à plusieurs endroits du parcours afin de vérifier la bonne condition et santé des chevaux. Le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire, l'hydratation, les boiteries sont autant d'éléments surveillés de très près par les vétérinaires et le cheval ne peut repartir que s'il répond à plusieurs critères vétérinaires. La France est une des nations fortes et compte plusieurs cavaliers dans le top 10 mondial. Elle a notamment gagné le titre européen en 2011. Actuellement, ce sont surtout les pays arabes (surtout les Emirats Arabes Unies) qui dominent.
24 heures à cheval ! Le record mondial fut battu à Budapest en 1999 par le Hongrois Miklos Pinter. Il a parcouru 486 km en 24 heures sur un circuit de 10 km en montant 24 chevaux. L’ancien record de 483 km appartenait depuis 1860 à l’Américain William Cody alias Buffalo Bill.
Le horse-ball : deux équipes de 6 cavaliers (4 sur le terrain et 2 remplaçants) se disputent par un jeu de passes (au minimum 3 avant de pouvoir tirer au but), d’attaques et de défenses, sans jamais descendre de cheval, un ballon muni de 6 anses de cuir pour marquer le maximum de points en l’envoyant dans des buts à 3,50 m de hauteur, disposés à chaque extrémité d’un terrain rectangulaire de 65 m x 25 m. Un match comporte deux périodes de dix minutes.
Le reining : Souvent appelée 'Western' car né dans les ranchs des Etats-Unis, le reining permettait de convoyer, surveiller et trier le bétail de manière rationnelle et rapide. De là est né un dressage propre à mettre en valeur les qualités de disponibilité, d'aisance et de maniabilité du cheval western. Un circuit de compétition a été mis en place en France, en Europe, et au niveau international. Le reining fait partie du programme des championnats du monde depuis 2002.
Cette discipline récente consiste en une série de figures imposées (patterns) à effectuer sur différents rythmes et en musique. Pendant cinq minutes, le cheval monte donc au galop, fait un arrêt, se relâche ou enchaîne les tours sur lui-même. Le but recherché est de faire ressortir la finesse de dressage, la maniabilité et l'attitude d'un cheval montrant la plus grande fluidité possible dans ses mouvements, avec peu ou pas d'interventions visible du cavalier.
Le polo
"Roi des sports, sports des Rois", le Polo, discipline plutôt élitiste, est un des sports les plus anciens pratiqués au monde. Il trouve son origine en Perse env. 600 avant J-C. Le premier club de polo fut fondé par les Anglais en 1859 à Silchar en Inde. A cette même époque, les colons l'ont fait connaître en Argentine. Les premiers règlements furent codifiés par le club de Hurlingham à Londres. La Fédération Internationale, installée à Beverley Hills, fut fondée en 1983. Elle organise la Coupe du Monde . L'Argentine, championne olympique en 1924 et 1936, fait partie des grandes spécialistes. Le polo se pratique sur un terrain de gazon de 275 m de long et 145 m de large avec un but à chaque extrémité. Deux équipes de 4 cavaliers s’affrontent pour marquer le plus grand nombre de buts en frappant avec un maillet de bambou (1,22 à 1,35 cm selon la taille du cheval), la balle de saule ou de plastique (99 à 128 gr, circ. 7,6 à 8,9 cm). La partie se joue en 4, 5, 6 ou 8 périodes de 7 minutes 30. La durée maximale est de 60 minutes. Les cavaliers changent de chevaux entre chaque période.
Un handicap allant de -2 à +10 est attribué aux joueurs afin d'égaliser les chances des équipes. Le handicap d'une équipe est le total des handicaps de ses cavaliers.
Lexique
Piste : le terrain sur lequel les cavaliers concourent. C'est soit une carrière à l'extérieur (outdoor) avec sol en sable ou en herbe, soit dans une manège à l'intérieur (indoor).
Paddock : le terrain à l'extérieur ou à l'intérieur sur lequel les couples cavalier-cheval effectuent leur détente, l'échauffement avant d'entrer en piste.
Boxes : les lieux d'hébergement des chevaux.
CSI : Concours de Saut International
CCE : Concours Complet d'Equitation
CSO : Concours Saut d'Obstacle
CDI : Concours de Dressage International
Saut d’Obstacles
La Compétition
- Une épreuve : un parcours donné sur lequel s'affrontent les cavaliers engagés.
- La reconnaissance : la période qui précède l'épreuve et durant laquelle les cavaliers découvrent le parcours et apprennent par coeur l'enchaînement des obstacles. Elle doit s'effetcuer normalement en tenue de concours.
- Parcours : un parcours 5* est généralement constitué d'environ 13 obstacles constituant plusieurs efforts. Par exemple un triple (3 obstacles en ligne, généralement à 1 ou 2 foulées les uns des autres) constitue un obstacle et 3 efforts.
- Barrage : les cavaliers qualifiés enchaînent un parcours raccourci par rapport à celui de la 1ère phase. Ils doivent être sans-faute et le plus rapide possible. L'épreuve du barrage est événement court, nerveux, prenant et sportif où le cavalier risque le tout pour le tout.
CSI : Concours de saut international gradué de 1 à 5 étoiles (*) en fonction de leur niveau de difficulté. L'affixe W est dédié aux étapes du circuit Coupe du Monde et à sa finale.
CSIO : Concours de saut international officiel représentant le plus haut niveau de compétition internationale, hormis les Jeux Olypiques et les championnats du monde. Il s'y court une épreuve Coupe des Nations par équipes. Les CSIO sont, comme les CSI, gradués par un nombre d'étoiles selon leur niveau.
Les verticaux : les obstacles sur un seul plan.
Les oxers : les obstacles sur deux plans avec la barre de devant plus basse ou deux barres à la même hauteur.
Les doubles : combinaison de deux obstacles.
Les triples : combinaison de trois obstacles (trois oxers etc.,). Un seul par parcours.
Dressage
Appuyés : Au trot ou au galop des déplacements sur le côté en conservant les antérieurs et postérieurs à la même
cadence.
Changement de pied : départ au galop successif en alternant à droite puis à gauche.
Doubles : combinaison de deux obstacles.
Huit de chiffre : mis au point par Dominique d’Esmé. Mouvement difficile et risqué (comparable au quadruple saut en patinage artistique). Le cheval doit effectuer en permanence des changements de pied simultanés en se penchant à droite sur la première boucle du 8 puis en se penchant à gauche pour la seconde boucle. Une position pas naturelle pour le cheval (un cheval galope spontanément sur le pied gauche lors d’une incurvation à gauche).
Oxers : les obstacles sur deux plans avec la barre de devant plus basse ou deux barres à la même hauteur.
Passage : trot rassemblé soutenu avec un temps de suspension au moment de l’élévation des antérieurs.
Piaffer : le cheval trotte sur place en levant énergiquement les membres opposés en diagonale.
Pirouette : le cheval tourne sur ses hanches.
Pirouette renversée : les hanches tournent autour des épaules.
Rassembler : rassembler le cheval sur lui-même afin de le libérer de la pesanteur. Le centre de gravité doit être ramené vers l’arrière avec l’encolure et la tête ramenée vers la verticale. Grâce à l’équilibre sur un espace limité le cheval peut s’élever et se faire aérien.
Reprises : exécution d’un enchaînement de figures imposées ou non (42, 46 ou 48 selon les épreuves) dans un ordre et sur une surface déterminés. Il existe de nombreux types de reprises avec chacune leurs difficultés. Parmi les différentes reprises on note :
Grand Prix (à comparer avec le programme court du patinage artistique) : succession de mouvements et de figures imposés et cela dans un ordre défini (allongement, galop, changement de pied, contre épaule, pirouette).
Grand Prix Spécial : Le programme du Grand Prix avec de nombreuses transitions tel le passage trot allongé ou le trot allongé-passage.
Kür : Reprise libre en musique avec toutes les figures du Grand Prix qui doit durer entre 5’30 et 6’. L’enchaînement et la chorégraphie sont mis au point par le cavalier sur une musique de son choix. Sont permis en plus dans ce programme : les doubles pirouettes, les pirouettes au piaffer, les changements de pied sur des cercles et le huit de chiffre. La Kür a été introduite pour la première fois aux J.O. d’Atlanta en 1996.
Spa : Triple Barre.
Triples : combinaison de trois obstacles. Un seul par parcours.
Verticaux : les obstacles sur un seul plan.
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