Happy Birthday : |
Sport de pagaie, le canoé-kayak se pratique sur tous les plans d'eau, vive, calme ou maritime. C'est tout d’abord dans sa version « eaux calmes », en ligne, dans des couloirs (9) sur des distances de 500 et 1000m, que le canoë-kayak a fait son apparition aux Jeux, en démonstration à Paris en 1924, puis en tant que sport à part entière à partir de 1936.
Le kayakiste est assis sur un siège bas au fond du bateau tandis que le céeiste est installé assis sur un siège, un pouf ou un barreau, les genoux au fond du bateau. Outre la position et la nature de l'embarcation, les techniques utilisées peuvent également différer entre les deux disciplines.
Sport de démonstration en 1924, le canoë kayak en eau plate devint sport olympique à part entière en 1936. Par la suite, certaines de ses épreuves disparaissent pour laisser la place à de nouvelles. Aujourd’hui, le programme olympique du canoë/kayak course en ligne comprend un total de 12 épreuves. Depuis les Jeux de 2012 à Londres, les trois épreuves masculines du 500 mètres en ligne sont remplacées par des épreuves sur 200 mètres.
Les femmes ne concourent qu’en kayak, cela depuis 1948.
Dans le tournoi olympique, les courses longues (5000 m et 10 000 m) ont disparues au profit des courses courtes (200 m, 500 m et 1000 m). Les épreuves masculines se pratiquent en individuel, à deux ou à quatre. Les femmes s’affrontent dans des courses de 500 m dans des kayaks monoplaces (K1), biplaces (K2) ou quadriplaces (K4). Les hommes s'opposent dans des kayaks monoplaces ou biplaces, sur des distances de 500 m ou 1000 m et en kayaks quadriplaces sur 1000 m. Ils s’opposent dans des canoës monoplaces (C1) ou biplaces (C2) sur 500 m et 1000 m.
Format
Les épreuves de canoë-kayak course en ligne sont des rencontres menées en eau calme, contrairement aux contre la montre de slalom qui se déroulent en eaux vives. Pour les épreuves de canoë, les athlètes s’affrontent en canoë monoplace (C1 hommes) ou biplace (C2 hommes). Pour les épreuves de kayak, les athlètes s’affrontent en kayak monoplace (K1 hommes et femmes), biplace (K2 hommes et femmes) ou à quatre (K4 hommes et femmes).
Le slalom a fait une première apparition en 1924, réintroduit en 1972, absent pendant 20 ans puis est devenu une nouvelle fois un sport olympique en 1992. Dans le slalom ne sont utilisés que le K1, le C1 et C2 pour les hommes ; le K1 pour les femmes, sans disparité de distances. Une connaissance parfaite des cours d’eau est indispensable à la réussite de la compétition.
Les courses de canoë-kayak sprint ont eu lieu du 2 au 7 août 2021 au Sea Forest Waterway, un centre nautique dans la baie de Tokyo, au Japon qui accueillait aussi l'aviron. 12 épreuves figuraient au programme : 6 chez les hommes et 8 chez les femmes. 394 pagayeurs ont participé aux épreuves. La Hongrie figurait en tête du tableau des médailles (6 dont 3 en or), devant la Nouvelle-Zélande (3 en or) et la Chine (3 dont 1 en or).
Les épreuves
- Hommes : C1 1000 m, C2 1 000 m, K1 1 000 m, K2 200 m, K2 1000 m et K4 500 m.
- Femmes : C1 200 m, C2 500 m, K1 500 M, K1 200 m, K2 500 m et K4 500 m.
Les épreuves de sprint ont été organisées du 6 au 10 août 2024 au stade de Vaires-sur-Marne entre 300 céistes venus de 58 pays (255 embarcations). Dix épreuves au lieu de 12 à Tokyo en 2021 figuraient au programme olympique en course en ligne :
Les épreuves
- Hommes : C1 1 000 m, C2 500 m, K1 1 000 m, K2 200 m et K4 500 m.
- Femmes : C1 200 m, C2 500 m, K1 500 m, K2 500 m et K4 500 m.
La néo-zélandaise Lisa Carrington a a réalisé le triplé en remportant les titres en K1 500, 2 500 et K4 500 portant son total à 9 médailles olympiques dont 8 en or ! Le triplé K1, K2 et K4 lors d'un m^me Olympade a également été réussi par la Hongroise Danuta Kozak à Rio en 2016.
Copyright Sportquick/Promedi