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Le "Big Four" -Nadal, Djokovic, Federer et Murray- est au rendez-vous de la seconde semaine de Wimbledon, comme Jo-Wilfried Tsonga et la sensation Alizé Cornet, tombeuse de la N.1 mondiale Serena Williams .
Après deux années marquées par les surprises chez les messieurs en début de tournoi, l'ordre a été rétabli dans le temple du All England club qui, tradition oblige, faisait relâche dimanche.
Éjecté dès le deuxième tour en 2012, puis d'entrée en 2013, Nadal a cette fois-ci bien négocié la première semaine, tout comme Federer, tombé après seulement deux matches l'an passé.
L'Helvète, septuple vainqueur de Wimbledon, s'est promené face à des adversaires largement à sa portée, tout comme le tenant du titre Andy Murray qui n'a laissé filer que 19 jeux en 9 manches.
Les parcours de Nadal et de Djokovic ont été un peu moins linéaires. Le Majorquin a perdu, à chaque fois, le premier set avant de trouver la bonne cadence, mais il a déjà brisé une barrière psychologique.
Car à chaque fois qu'il a atteint les huitièmes, le N.1 mondial, sacré deux fois à Londres (2008, 2010), a toujours été au moins en finale. Cette année, il est assuré de ne pas rencontrer le moindre membre du Top 50 jusqu'en quarts.
Il devra toutefois prendre au sérieux son prochain adversaire, Nick Kyrgios . Présenté comme un futur crack, le jeune Australien, tombeur de Richard Gasquet , commence à marcher dans les pas d'autres jeunes loups aux dents déjà plus acérées, ceux du Canadien Milos Raonic et du Bulgare Grigor Dimitrov qui espèrent bouleverser l'ordre établi.
- Tsonga face à son bourreau -
A défaut de rencontrer un jeune, Djokovic, bousculé par le vétéran Radek Stepanek au deuxième tour, aura droit à un grand classique en huitièmes. Il affrontera encore Jo-Wilfried Tsonga , sa victime préférée.
Le Manceau, de retour en seconde semaine cette année (il avait abandonné au deuxième tour en 2013), a perdu ses huit précédents duels avec le Serbe. La dernière fois, au même stade à Roland-Garros, le match avait tourné à la leçon de tennis.
Depuis un an, Tsonga traverse la période la plus compliquée de sa carrière. Mais les batailles dantesques livrées face à Melzer et Querrey lui ont redonné confiance.
A-t-il néanmoins les armes pour vaincre le "Djoker", lui qui n'a plus battu un Top 10 depuis plus d'un an? Malgré des chiffres défavorables, le Manceau, deux fois demi-finaliste (2011, 2012) à Londres, espère trouver les ressources nécessaires dans son "fighting spirit".
Alizé Cornet adore elle aussi le combat. Elle l'a prouvé samedi soir en sortant l'immense Serena Williams , lors d'un match un peu surréaliste, interrompu pendant plus de quatre heures par la pluie.
La Niçoise va goûter pour la première fois aux joies de la deuxième semaine, au même titre que Jérémy Chardy, troisième et dernier rescapé français à Wimbledon (il étaient déjà trois l'an dernier).
Le Palois aura droit à un gros serveur, le Croate Marin Cilic , tombeur du Tchèque Tomas Berdych , finaliste en 2010. Cornet se mesurera à Eugénie Bouchard, symbole de la relève du tennis féminin avec la Roumaine Simona Halep , finaliste à Roland-Garros et toujours en course.
- Une belle occasion pour Sharapova -
La Niçoise avait battu la Canadienne lors de leur premier duel, en mai 2013, à Strasbourg. Depuis, Bouchard a pris du galon en se hissant en demi-finales à l'Open d'Australie puis aux Internationaux de France.
La gagnante de ce match pourrait retrouver en quarts la Russe Maria Sharapova , lauréate de Roland-Garros.
La "Tsarine" compte bien profiter des éliminations de Serena Williams , sa bête noire, qu'elle aurait pu croiser à ce stade, et de la N.2 mondiale Li Na pour voguer vers un nouveau titre, dix ans après son premier sacre. Avant d'y songer, elle devra battre l'Allemande Angelique Kerber , N.9 (qu'elle a battu quatre fois pour une défaite).
Dans l'autre moitié de tableau, la République tchèque arrive en force, avec quatre représentantes, dont Petra Kvitova , sacrée en 2011.