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© AFP/Timothy A. Clary
La Bélarusse Victoria Azarenka
au cours de sa demi-finale de l'US Open face à la Russe Maria Sharapova
, le 7 septembre 2012, à New York.
Victoria Azarenka a beau être N.1 mondiale, elle peut trembler à l'heure d'affronter Serena Williams (N.4) en finale de l'US Open, reportée de samedi soir à dimanche 16h30 locales (20h30 GMT), en raison des mauvaises conditions météorologiques à New York.
La finale messieurs, prévue dimanche, a également été reportée à lundi car la deuxième demi-finale entre Novak Djokovic (N.2) et David Ferrer (N.4) ne doit reprendre que dimanche, après avoir été suspendue samedi, à cause des violents orages de pluie tout proches de la région de New York, où un avis de vigilance ("tornado watch") avait été décrété jusqu'à samedi 21h00 locales (01h00 GMT dimanche).
+Serenator+ a poursuivi son entreprise de démolition, en détruisant vendredi l'Italienne Sara Errani , tête de série N.10, 6-1, 6-2 en 1h04 pour se donner une chance de remporter un 15e titre du Grand Chelem et un quatrième à Flushing Meadows (après 1999, 2002 et 2008).
"C'est ce que je voulais et ce dont je rêvais depuis le début de la saison. Je suis très heureuse de revenir en finale", a alors dit Williams, qui compte bien effacer sa défaite inattendue en finale l'an passé face à l'Australienne Samantha Stosur .
"Quand elle joue comme ça, c'est la meilleure joueuse du monde, a réagi Errani. Je pense qu'elle est à un autre niveau qu'Azarenka".
Peu avant, la Bélarusse avait bataillé 2h42 et comblé un retard d'un set et un break pour dominer Maria Sharapova (N.3) 3-6, 6-2, 6-4 et se qualifier pour la deuxième finale de Grand Chelem de sa carrière. Elle avait en effet humilié la Russe en février pour s'imposer à l'Open d'Australie.
La cadette des soeurs Williams, elle, arrive en finale en ayant concédé un total de 19 jeux, soit seulement 3,1 par match en moyenne. Une misère.
© AFP/Clive Brunskill
L'Américaine Serena Williams
laisse exploser sa joie après sa qualification en finale de l'US Open, aux dépens de l'Italienne Sara Errani
, le 7 septembre, à New York.
Depuis sa surprenante élimination au 1er tour à Roland-Garros, Serena a perdu un seul match: elle a remporté Wimbledon en simple et en double (avec sa soeur Venus), le tournoi de Stanford, deux médailles d'or olympiques (simple et double avec Venus) et seule l'Allemande Angelique Kerber a pu la stopper, en quarts de finale à Cincinnati, mettant fin à sa série de 19 succès consécutifs en simple.
"Jamais rassasiée"
"Serena est une joueuse hors-norme. Comme Roger (Federer), elle n'est jamais rassasiée de l'envie de gagner et a l'amour du jeu", explique l'entraîneur français Patrick Mouratoglou, qui aide l'Américaine depuis sa déception à Paris.
"Le bilan de nos face-à-face est éloquent, a souligné Azarenka, à propos de ses neuf défaites pour une seule victoire contre Serena (en 2009). Il va falloir que je trouve un moyen de la surprendre car elle est en pleine confiance".
"Je ne veux pas me déprimer", a répondu la Bélarusse à la question de savoir si elle allait visionner certains de ses matches contre l'Américaine.
La N.1 mondiale, médaillée de bronze aux jeux Olympiques, préfère se souvenir qu'elle a infligé à la médaillée d'argent de Londres, Sharapova, sa première défaite en trois sets de la saison (après 12 victoires), malgré un début de partie où elle a été très bousculée.
La Russe se consolera un peu en passant lundi à la 2e place du classement mondial, à la place de la Polonaise Agnieszka Radwanska .