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© AFP/Jonathan Nackstrand
Jo-Wilfried Tsonga
, lors de sa finale perdue contre Thomas Berdych au tournoi de Stockholm, le 21 octobre 2012.
Jo-Wilfried Tsonga nourrira une nouvelle fois beaucoup d'ambitions au Masters 1000 de Paris-Bercy, qui commence lundi et pâtit de l'annonce tardive du forfait du N.1 mondial et tenant du titre Roger Federer .
Le tournoi parisien sourit souvent aux Français. Et Tsonga est, avec Gaël Monfils, finaliste en 2009 et 2010 mais absent cette année sur blessure, celui qui s'y sent le plus à l'aise. Le N.1 tricolore y a enlevé en 2008 ce qui est pour l'heure son seul titre en Masters 1000.
L'an passé, il avait atteint la finale, après avoir profité du forfait en quart de Novak Djokovic . Mais il s'était incliné face à Federer, lequel avait décroché sa première victoire dans l'Est parisien, où il n'avait auparavant jamais brillé.
Dans une ville qu'il aime et qui le lui rend bien, Tsonga aura à coeur de laisser une bonne impression à son nouvel entraîneur, l'Australien Roger Rasheed.
"Ce tournoi tient une place particulière pour moi", a-t-il expliqué. "C'est le seul tournoi 1000 que j'aie gagné. Paris restera une ville très importante. J'y ai vécu pendant sept ans. J'aime être ici. C'est un tournoi que j'apprécie."
Le Français s'est retiré la semaine passée au tournoi de Valence, victime de douleurs au dos. Mais il a assuré qu'il serait "à 100%" pour son premier match face au vainqueur du duel entre le Serbe Viktor Troicki et Julien Benneteau .
"Je vais affronter un joueur dangereux, que ce soit Viktor ou Julien. Il va falloir être là dès les premiers points de ce tournoi", a souligné Tsonga, qui peut raisonnablement espérer aller en demi-finale.
Il retrouverait alors très probablement Djokovic qui, avec le forfait de Federer, va terminer l'année à la place de N.1 mondial. Le Serbe n'a plus joué depuis sa victoire face à Andy Murray en finale à Shanghai, le 14 octobre.
Un autre enjeu accompagnera Tsonga à Bercy: la qualification pour le Masters, qui démarre la semaine prochaine à Londres. Un enjeu tout relatif, car Tsonga est quasiment qualifié, sauf catastrophe. "Il me reste quelques points à aller chercher. Ma place, j'ai envie de la mériter", a-t-il dit.
© AFP/Fabrice Coffrini
Le Suisse Roger Federer
lors de la finale du tournoi de Bâle face à l'Argentin Juan Martin Del Potro
, le 28 octobre 2012.
Un autre Français reste concerné par le Masters: Richard Gasquet . Il a manqué, avec sa défaite en demi-finale à Bâle, une chance de se rapprocher un peu plus de Janko Tipsarevic , qui occupe la 9e place à la "Race", le classement sur l'année en cours.
Le Serbe est pour l'instant le dernier qualifié, Rafael Nadal , absent à Bercy, ayant déjà déclaré forfait pour Londres. Mais Gasquet ne désespère pas de combler son retard. Il aurait pour cela besoin d'atteindre au minimum les demi-finales.
Placé au départ dans la partie de tableau la plus relevée, avec le Tchèque Tomas Berdych , le Britannique Andy Murray et Federer, il a reçu un joli coup de pouce du destin avec le renoncement du Suisse.
Avec trois tournois en trois semaines, le programme de cette fin de saison était infernal pour Federer, âgé de 31 ans, qui a comme à son habitude préféré la sagesse.
Battu en finale à Bâle, par l'Argentin Juan Martin Del Potro , il n'avait quasiment plus aucune chance de sauver sa place de N.1. Il a donc jugé plus utile de faire l'impasse et de se préserver pour le Masters.
"J'ai quelques petites douleurs tenaces que je veux soigner. Je ne veux prendre aucun risque pour Londres", a-t-il déclaré, tout en se disant déçu de ne pouvoir revenir à Paris, où il avait lancé sa fantastique remontée jusqu'au sommet du classement ATP.