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© AFP/Matthew Stockman
Richard Gasquet
opposé au polonais Jerzy Janowicz, le 11 mars 2013 au Masters 1000 d'Indian Wells
Gilles Simon a encore gagné un match qu'il aurait dû perdre alors que Richard Gasquet a encore gagné de façon probante, lundi lors du 3e tour du Masters 1000 d'Indian Wells.
Simon, tête de série N.13, est passé à deux points de la défaite face à Benoît Paire (40e mondial), qui a servi pour le match, mais il s'est imposé 3-6, 7-6 (7/5), 6-4 au terme d'une rencontre très médiocre. Au 2e tour, il avait sauvé trois balles de match devant l'Italien Paolo Lorenzi (49e).
A contrario, Gasquet (N.10) a aisément battu le Polonais Jerzy Janowicz (N.24) 6-1, 6-4. Après deux matches, le Biterrois n'a passé que 2h30 sur le court en écartant deux valeurs montantes (avec l'Australien Bernard Tomic ).
Simon affrontera le Sud-Africain Kevin Anderson (37e) en 8e de finale et Gasquet s'expliquera avec le Tchèque Tomas Berdych (N.6), sachant qu'ils pourraient ensuite se rencontrer en quart de finale pour ce qui serait le 16e affrontement franco-français sur le circuit ATP depuis le début de saison.
"Je ne me rappelle pas avoir déjà joué aussi mal, j'étais vraiment surpris que Benoît m'en profite pas. J'ai eu un gros problème au service. J'étais content de voir qu'il me renvoyait l'ascenseur avec des fautes directes", a dit Simon après un match marqué par 14 breaks (7 chacun) et 31 balles de break.
"Il n'y avait pas une balle qui allait dans le court, les gens devaient se poser des questions. Il y en a qui rigolaient...", a ajouté le natif de Nice.
"Un match pourri"
Paire, victime comme Lorenzi du syndrome Simon à Indian Wells, qui consiste à perdre un match impossible à perdre, n'avait plus que les yeux pour pleurer: "C'était nul, un match pourri. Gilles a servi à 110 (km/h) et joué à deux à l'heure (sic) et moi j'ai tout fait et tout loupé..."
Cinq fois sur sept, l'Avignonnais n'a pas réussi à gagner son service après avoir fait le break, y compris en servant pour le match, handicapé par des fautes à la pelle et une concentration volatile.
La frustration accumulée dans le deuxième set est violemment sortie au début du troisième quand il a fracassé sa raquette sur le court à plusieurs reprises.
Simon, conscient qu'il ne pourra pas refaire le coup une troisième fois, n'aborde pas le prochain tour avec optimisme: "Si je joue comme ça, ce n'est pas la peine de penser que je vais gagner plus de deux jeux contre Anderson".
Gasquet, lui, n'arrivera pas sans argument face à Berdych: il mène 4 à 2 dans l'histoire de leurs confrontations, en ayant remporté les deux dernières.
Le Tchèque est en outre le dernier joueur du Top 10 mondial qu'il a battu, en août lors du Masters 1000 de Toronto, où il avait atteint la finale.
Victime d'une torsion de la cheville contre Tomic, le Biterrois a fait avec la douleur contre Janowicz mais aura besoin de tous ses moyens mercredi.
"Je joue bien en ce moment mais il faut maintenant le prouver contre un joueur du calibre de Berdych", a expliqué Gasquet.
Les autres Français encore en lice, Jo-Wilfried Tsonga et Marion Bartoli (N.9), jouent mardi. Tsonga (N.8) affronte l'Américain Mardy Fish (N.32) au 3e tour et Bartoli (N.9) rencontre l'Italienne Sara Errani (N.6) en 8e de finale.