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© AFP/
L'Américaine Serena Williams
, N.1 mondiale, au service face à la Serbe Jelena Jankovic
en finale de l'Open de Pékin, le 6 octobre 2013
Serena Williams espère conclure une année déjà exceptionnelle par un nouveau sacre au Masters féminin, disputé de mardi à dimanche à Istanbul, où seule Victoria Azarenka paraît avoir les moyens de lui barrer la route.
Plus motivée et impliquée que jamais à 32 ans, Serena Williams a vécu en 2013 sa meilleure saison sur le circuit, hormis peut-être en 2002 quand elle avait remporté trois titres du Grand Chelem.
L'Américaine a tout écrasé sur son passage, gagnant 73 matches pour seulement quatre défaites. Son meilleur total, datant de 2012, était de 58 victoires en une année.
Elle a remporté pas moins de dix tournois, dont deux du Grand Chelem: Roland-Garros et l'US Open. Son élimination en quart de finale de l'Open d'Australie et en huitièmes de finale à Wimbledon sont ses seuls vrais échecs de la saison.
Signe de cette inflexible domination, la cadette des Williams dispose d'une avance astronomique de 4.400 points en tête du classement WTA sur Azarenka, la seule à lui avoir opposé une quelconque résistance.
Si ce n'est la Bélarusse, Serena n'a pas d'adversaire à sa mesure, capable de rivaliser à la fois sur le plan de la puissance physique et de la technique pure.
Depuis son élimination au premier tour de Roland-Garros en 2012 et les débuts de sa collaboration avec l'entraîneur français Patrick Mouratoglou, l'Américaine n'a perdu que cinq matches.
A Istanbul, elle cherchera à devenir la première depuis la Belge Justine Henin en 2007 à conserver son titre. Ce serait son quatrième sacre au Masters. Elle égalerait Chris Evert , à bonne distance toutefois du record (8 victoires) de Martina Navratilova .
Azarenka pour régler ses comptes
Des trois joueuses figurant dans même groupe qu'elle (rouge), seule l'Allemande Angelique Kerber (N.9 mondiale) l'a déjà battue, en 2012 à Cincinnati.
La Polonaise Agnieszka Radwanska , pourtant N.4 mondiale, a perdu leurs sept confrontations, ne lui prenant en tout et pour tout qu'un set, en finale à Wimbledon en 2012.
La Tchèque Petra Kvitova , la seule autre joueuse présente en Turquie à avoir déjà gagné le Masters, en 2011, ne fait pas mieux avec quatre défaites et également un seul set pris.
Mais Serena n'a pas pour habitude de négliger ses adversaires. "C'est un groupe difficile. Il faut je sois prête", a-t-elle averti. "C'est le problème avec ce tournoi et ce qui le rend si dur, c'est que vous devez être prête dès le premier match."
Si aucune d'entre elles ne connaît d'anicroche, Williams et Azarenka paraissent destinées à se retrouver en finale, pour la cinquième fois cette saison, en l'absence de la Russe Maria Sharapova , blessée à une épaule.
© AFP/Ed Jones
La Bélarusse Viktoria Azarenka effectue un revers face à l'Allemande Andrea Petrovic, au premier tour de l'Open de Pékin, le 30 septembre 2013
La Bélarusse, ex-N.1 mondiale avant que l'Américaine ne prenne le relais en février, figure dans un groupe (blanc) assez ouvert avec la Chinoise Li Na, l'Italienne Sara Errani et la Serbe Jelena Jankovic .
Victorieuse en début d'année à l'Open d'Australie, Azarenka a connu une deuxième partie de saison plus difficile pour cause de petites blessures. Elle est bien revenue, en atteignant la finale à l'US Open, perdue en trois sets devant Williams.
Mais elle reste sur deux revers dès son premier match à Tokyo et Pékin, et devra vite retrouver ses pleines sensations pour avoir une nouvelle chance de régler ses comptes avec la N.1 mondiale.