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Pour la neuvième fois de sa carrière, Serena Williams se retrouve samedi en finale du tournoi WTA de Miami, une épreuve où elle se sent chez elle et qu'elle a déjà marqué de son empreinte.
Entre Serena Williams et Miami, c'est une belle histoire d'amour, commencée en 1998, qui a connu beaucoup de hauts et très peu de bas.
"J'adore jouer à Miami, je suis chez moi ici, je connais bien les courts, j'adore sentir ce public derrière moi", a-t-elle expliqué après sa victoire en demi-finales contre la Russe Maria Sharapova .
"Je joue devant beaucoup d'amis et le pire qui peut m'arriver, c'est de perdre devant eux et qu'ils m'apportent leur réconfort. Ce n'est pas ce que je préfère, je n'ai donc qu'un choix, c'est de gagner", a poursuivi Serena, en ne plaisantant qu'à moitié.
En 14 participations à ce tournoi, la cadette des soeurs Williams atteint pour la neuvième fois la finale. Elle a déjà remporté six fois le titre et a toujours atteint au moins les 8e de finale, son plus mauvais résultat en 2000.
Miami, ou Key Biscayne, est le tournoi du circuit WTA qu'elle a le plus souvent remporté dans sa carrière où elle a glané un total de 58 titres.
- 10 victoires contre Li -
La raison de cette constance ? La N.1 mondiale, qui a revêtu pour l'édition 2014 une tenue verte et orange aux couleurs des Miami Dolphins, l'équipe locale de football américain (NFL), s'entraîne régulièrement sur les courts de Crandon Park, sur l'île de Key Biscayne.
Lorsqu'elle ne voyage pas à travers le monde, l'Américaine de 32 ans pose ses valises dans sa spacieuse villa de Palm Beach Gardens, à 90 minutes de voiture de Miami.
Pour arriver en finale, elle a dû singulièrement hausser son niveau de jeu, digne d'un joueur amateur selon elle, lors de deux premiers tours très accrochés contre la Kazakhe Yaroslava Shvedova et surtout la Française Caroline Garcia .
"Je me sens beaucoup mieux sur le court qu'en début de tournoi, mais j'ai encore une marge de progression pour atteindre le niveau qui était le mien l'an dernier", a-t-elle prévenu.
Après un début d'année décevant, selon ses standards (un titre à Brisbane, élimination en 8e de finale à l'Open d'Australie, défaite en demi-finales à Dubaï), une victoire dans son tournoi-fétiche lui permettrait d'aborder la période européenne dans de bonnes dispositions.
Il lui reste une adversaire à surpasser, la Chinoise Li Na, sa dauphine au classement mondial qu'elle a battue à dix reprises en onze confrontations.
"J'adore jouer contre elle, cela fait un moment que je ne l'ai pas affrontée", a-t-elle commenté, tout sourire.