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Pendant que Rafael Nadal déclare forfait et Novak Djokovic doute, Roger Federer est au 7e ciel après son premier succès dans un Masters 1000 depuis deux ans, dimanche à Cincinnati, à quelques jours de l'US Open.
A son arrivée dans l'Ohio, marqué encore par sa défaite en finale à Toronto quelques heures plus tôt, Federer, 33 ans, avait songé un moment à déclarer forfait.
"La semaine à Toronto avait été difficile, je ne me croyais pas capable de rebondir et lundi, je me suis demandé si cela valait la peine de jouer", a révélé le 3e mondial.
"Mais à l'entraînement, je me suis rendu compte que j'avais vite récupéré et je me suis décidé à tenter ma chance", a-t-il poursuivi.
Et il a bien fait: au terme d'une semaine quasi-parfaite et de son propre aveu "avec moins de pression", il a empoché le 80e titre de sa carrière, dont 22 Masters 1000, cette catégorie de tournois les plus huppés après ceux du Grand Chelem où il ne s'était plus imposé depuis tout juste deux ans.
"Enfin, j'ai remporté un gros trophée pour les enfants. J'ai bien ramené des coupes à la maison, mais des plus petites que celle-ci, cela devrait leur faire plaisir", a plaisanté le père de quatre jumeaux.
Si l'année 2013, plombée par une blessure au dos, est depuis longtemps un mauvais souvenir, l'ancien N.1 mondial semblait frapper d'une malédiction en Masters 1000 ces derniers mois.
- 16e victoire contre Ferrer-
A trois reprises, et face à trois adversaires différents, il s'est incliné en finale à Indian Wells (Djokovic), Monte-Carlo (Wawrinka) et Toronto (Tsonga).
A "Cincy", tournoi qu'il avait déjà remporté à cinq reprises, Federer est tombé en finale sur l'adversaire idéal, l'Espagnol David Ferrer qu'il a toujours battu désormais en 16 confrontations (6-3, 1-6, 6-2).
Mais le 6e mondial ne s'est pas présenté en victime expiatoire: surclassé dans le premier set, il a enlevé la deuxième manche en 39 minutes en profitant d'une baisse de régime de son adversaire et en multipliant les coups gagnants.
Federer a retrouvé toute sa hargne et sa puissance dans la manche décisive, conclue sur un revers trop long de Ferrer.
"Je suis très content de ma semaine et de mon niveau de jeu, tout cela est très encourageant en vue de l'US Open", a-t-il reconnu après son 3e titre de l'année (Dubaï, Halle).
"Je me sens bien, certes je n'ai pas battu Rafa (Nadal) et Novak (Djokovic), mais je n'avais pas de prise sur leur parcours. J'ai hâte d'être à New York", a insisté "Fed".
Avec un Nadal blessé au poignet et un Djokovic en panne de confiance après deux éliminations consécutives en 8e de finale, l'ancien N.1 mondial peut faire figure de favori de l'US Open.
Son 17e et dernier titre du Grand Chelem remonte à Wimbledon 2012, il y a deux ans...