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Jo-Wilfried Tsonga
lors de sa défaite face à Adrian Mannarino, le 18 avril 2017 à Monaco
De retour de congé paternité, Jo-Wilfried Tsonga a chuté contre son compatriote Adrian Mannarino, lors la troisième journée du Masters 1000 de Monte-Carlo où Gilles Simon a failli créer la surprise contre Novak Djokovic .
Dominé en trois manches (6-7 (3/7), 6-2, 6-3), le N.1 français (10e mondial), demi-finaliste l'an passé, n'avait plus joué depuis le 11 mars et son élimination d'entrée -déjà- à Indian Wells.
Il avait ensuite rejoint sa compagne sur le point d'accoucher de leur premier enfant, un petit garçon, puis était resté auprès de sa famille, ratant le tournoi de Miami et le quart de finale de Coupe Davis, remporté à Rouen contre la Grande-Bretagne.
Pour son retour sur terre, le Manceau manquait de repères face à un joueur qui s'acclimate de mieux en mieux à cette surface et disputait son quatrième match en quatre jours, qualifications comprises.
"Il faut le féliciter car aujourd'hui il a vraiment bien joué il était juste meilleur que moi", a d'abord expliqué Tsonga, pas satisfait de son rendement au service. "Ce n'est pas souvent que je me fait autant breaker (six fois)", a ajouté le Manceau, qui, dans l'ensemble n'a pas joué "un mauvais match".
Mannarino était lui "bien conscient" de ne pas avoir ferraillé avec "le Jo (Tsonga) des grands moments", malgré la "satisfaction" de la victoire. "C'était le moment de l'affronter ici ou alors à Indian Wells lorsqu'il était dans l'attente d'une bonne nouvelle", a estimé le Valdoisen, 28 ans, content de progrès sur l'ocre qui l'envoient vers l'Italien Paolo Lorenzi ou Lucas Pouille pour une place en quarts de finale.
A la différence de Tsonga, le jeune Nordiste (17e) a tenu son rang contre le jeune marié Ryan Harrison (6-2, 6-4), seul Américain du tournoi, et représente l'une des meilleurs chances françaises désormais, alors que Gaël Monfils, finaliste sortant, et Richard Gasquet sont forfaits.
Jérémy Chardy a réussi un joli coup contre le Croate Borna Coric (7-6 (7/3), 3-6, 6-3) l'un des grands espoirs du tennis, titré dimanche à Marrakech. Mais il y a eu aussi d'autres échecs français.
Simon n'aura pas à rougir du sien (6-3, 3-6, 7-5)... Il est passé tout près d'un exploit contre le N.2 mondial Djokovic, pas vraiment convaincant.
- Paire: "Ce mec est complètement nul" -
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Novak Djokovic
a dû batailler face à Gilles Simon
, le 18 avril 2017 à Monaco
Il a servi pour le gain du match à 5-4, mais a "perdu son calme à l'approche de la ligne d'arrivée". Djokovic, lui, a "retrouvé ses coups" pour éviter une deuxième élimination consécutive d'entrée en Principauté où il vise un troisième titre après ceux de 2013 et 2015 histoire d'embellir une année jusqu'ici morose.
Trois autres Français ont chuté, mais dès le premier tour: Nicolas Mahut (6-2, 6-4 contre Kachanov), le "lucky loser" (repêché) Pierre-Hugues Herbert (3-6, 6-2, 6-1 contre Berlocq), et Benoît Paire qui a fait "un non-match" (6-2, 6-3) contre le vétéran allemand Tommy Haas , 39 ans.
"S'il revient dans dix ans sans avoir fait un entraînement, il gagnera contre moi dans un jour comme aujourd'hui", a estimé l'Avignonnais après avoir -encore- brisé une raquette et eu des mots peu fair play envers l'ex-N.2 mondial (655e aujourd'hui).
"Ce mec est nul, complètement nul. Il joue à deux à l'heure et je suis extra mauvais. J'ai juste à jouer deux secondes, je pense que je gagne 6-2, 6-2", a-t-il pesté en plein match selon les propos captés par des caméras de télévision.
La journée de mercredi s'annonce riche avec les premiers pas de Rafael Nadal , tenant du titre, Andy Murray et Stan Wawrinka .