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© AFP/ROSLAN RAHMAN
La Polonaise Agnieszka Radwanska
, 3e mondiale, le 28 octobre 2016 face à la Tchèque Karolina Pliskova
au Masters de Singapour
La tenante du titre contre la N.1 mondiale : l'affiche des demi-finales du Masters opposera Agnieszka Radwanska à l'Allemande Angelique Kerber samedi, après la qualification de la Polonaise aux dépens de la Tchèque Karolina Pliskova , à Singapour vendredi.
La Russe Svetlana Kuznetsova (9e) et la Slovaque Dominika Cibulkova (8e) s'affronteront dans l'autre demi-finale.
En 2015, Radwanska avait fini en trombe le rendez-vous de fin d'année en s'offrant le trophée après avoir perdu ses deux premiers matches de poule.
Un an plus tard, malgré une défaite d'entrée, la Polonaise âgée de 27 ans a de nouveau rejoint le dernier carré in extremis grâce à sa victoire contre Pliskova en deux sets 7-5, 6-3.
"C'était simple : tu gagnes, tu continues. Tu perds, tu es éliminée", a résumé Radwanska.
"C'était un match très serré. J'attendais et je priais pour que ses premiers services ne passent pas, pour avoir une chance sur deuxième balle. C'est une des meilleures serveuses du circuit", a expliqué la N.3 mondiale à propos de Pliskova.
Pour rester invaincue face à la Tchèque, Radwanska a également profité des 29 fautes directes de son adversaire, particulièrement mal à l'aise sur les smashes vendredi : elle en a expédié deux tout droit dans le filet en fin de deuxième set.
Si elle veut avoir une chance de conserver son titre, la Polonaise devra franchir l'obstacle Kerber, la reine de la saison 2016, titrée à l'Open d'Australie et à l'US Open, et finaliste à Wimbledon et aux jeux Olympiques de Rio.
C'est avec un bilan sans accroc à Singapour que l'Allemande attend Radwanska.
Kuznetsova, déjà assurée de sa qualification pour les demi-finales, n'a pas fait aussi bien que la N.1 mondiale en s'inclinant vendredi dans son dernier match de poule. Face à l'Espagnole Garbine Muguruza, qui était elle déjà éliminée, la Russe (31 ans) s'est adjugé la première manche avant de connaître une panne sèche dans les deux suivantes (3-6, 6-0, 6-1), mais sans conséquence.
"J'avais fait le plus important lors des matches précédents. Évidemment, vous ne voulez jamais perdre un match. Vous essayez de vous battre, mais parfois vous n'avez tout simplement plus d'énergie", a reconnu Kuznetsova.
Un essoufflement qui peut notamment s'expliquer par la cadence infernale que s'est imposée la Russe ces dernières semaines, en arrachant sur le fil sa qualification pour Singapour grâce à sa victoire à Moscou samedi dernier, avant de s'envoler dans la foulée vers l'Asie, où elle n'a disputé que des matches en trois sets.