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© AFP/ATTILA KISBENEDEK
Lucas Pouille brandit son trophée après sa victoire à Budapest, le 30 avril 2017
L'un est allé jusqu'au bout, l'autre pas, mais Lucas Pouille, vainqueur à Budapest, et Kristina Mladenovic , finaliste à Stuttgart après avoir battu Maria Sharapova , ont montré qu'ils étaient en forme à quatre semaines de Roland-Garros, comme Rafael Nadal , auteur d'une nouvelle "decima" à Barcelone.
UN DEUXIÈME TITRE POUR POUILLE
Demi-finaliste la semaine dernière à Monte-Carlo, le Nordiste enchaîne les bons résultats. A Budapest, il a remporté le deuxième trophée de sa carrière en balayant le Britannique Aljaz Bedene en finale 6-3, 6-1. Tête de série N.1 de ce tournoi ajouté cette année au calendrier, le 14e mondial, âgé de 23 ans, a fait respecter la hiérarchie avec autorité en ne cédant qu'un set au premier de ses quatre matches contre le Tchèque Jiri Vesely, le Slovaque Martin Klizan, l'Italien Paolo Lorenzi puis Bedene (68e mondial). Son titre précédent datait de l'automne dernier à Metz, sur dur.
MLADENOVIC CALE EN FINALE
Quel dommage de battre la N.2 mondiale Angelique Kerber (6-2, 7-5) puis de mettre un coup d'arrêt au retour de Maria Sharapova (3-6, 7-5, 6-4) en demi-finale pour laisser le titre à une rivale bien moins réputée, Laura Siegemund, 49e à la WTA! La Française (19e) menait pourtant 4 à 1 dans le tie-break de la dernière manche avant de s'incliner 6-1, 2-6, 7-6 (7-5). Si Mladenovic est passé de peu à côté du plus beau trophée de sa carrière, elle a confirmé sa montée en puissance après son beau week-end de Fed Cup contre l'Espagne. Mais l'Allemande, 29 ans, a joué aussi le tennis de sa vie, battant successivement Svetlana Kuznetsova (9e), Karolina Pliskova (3e) et Simona Halep (5e).
SHARAPOVA EST DE RETOUR
Après une suspension de quinze mois pour dopage au meldonium, la Russe a joué son premier tournoi depuis janvier 2016. Certes, l'ex-N.1 mondiale n'a pas soulevé le titre à Stuttgart, mais elle a montré en atteignant les demi-finales qu'elle avait largement le niveau pour nourrir de hautes ambitions. Ses victoires sur Roberta Vinci , Ekaterina Makarova et Anett Kontaveit vont la faire remonter d'un coup à la 262e place mondiale. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre les organisateurs de Roland-Garros de lui donner une invitation, au moins pour les qualifications? On devrait connaître la réponse dans la semaine du 15 mai. En attendant, Sharapova va s'aligner dans une semaine de Madrid, où elle a reçu aussi une "wild card".
NADAL DE DIX EN DIX
Déjà vainqueur de son dixième Monte-Carlo la semaine précédente, le Majorquin a atteint le même chiffre astronomique à Barcelone. La finale attendue contre Andy Murray n'a pas eu lieu car le Britannique, pas encore au point après sa blessure au coude, a été battu par Dominic Thiem en demi-finale. Nadal n'a fait qu'une bouchée du jeune Autrichien en finale: 6-4, 6-1 après une démonstration d'autant plus impressionnante que Thiem lui avait déjà posé des problèmes dans le passé sur terre battue (défaite à Buenos Aires en 2016). Mais l'Espagnol semble bien meilleur que l'an passé: c'était déjà sa cinquième finale de la saison. Alors que Murray et Djokovic patine, que Federer fait l'impasse sur la préparation sur terre battue, pourquoi pas une "decima" aussi à Roland-Garros?