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© AFP/TIZIANA FABI
L'Allemande Angelique Kerber
face à l'Estonienne Anett Kontaveit au 2e tour du tournoi de Rome, le 17 mai 2017
Après le N.1 mondial Andy Murray mardi, c'est la N.1 mondiale Angelique Kerber qui a été éliminée d'entrée mercredi au tournoi de Rome, où il n'y a plus non plus ni Français, ni Françaises.
Le dernier représentant tricolore, Benoît Paire, a été éliminé dans la soirée par Stanislas Wawrinka, qui a donc pris sa revanche du tournoi de Madrid. Le Suisse, N.3 mondial, s'est imposé 6-3, 1-6, 6-3.
Avant la défaite de Paire, c'est le tableau féminin qui avait perdu ses dernières Françaises, avec les défaites d'Alizé Cornet et Caroline Garcia .
Cornet, 42e mondiale, a été éliminée par l'Ukrainienne Elina Svitolina (11e et tête de Série N.8), qui s'est imposée 6-4, 7-6 (13-11). Garcia (24e) s'est ensuite inclinée en trois sets et plus de deux heures de jeu face à l'Australienne issue des qualifications Daria Gavrilova, 7-5, 3-6, 6-3.
Mais il n'y a pas que les Bleus qui souffrent à Rome, il y a aussi les N.1 mondiaux, Kerber ayant sombré mercredi comme Murray l'avait fait mardi.
Pour son entrée en lice au Foro Italico, l'Allemande a ainsi été balayée 6-4, 6-0 en moins d'une heure par la jeune Estonienne Anett Kontaveit, 68e mondiale et sortie des qualifications.
Victorieuse de deux tournois du Grand Chelem l'année dernière (Open d'Australie et US Open), Kerber vit une saison difficile, avec une seule finale disputée, et perdue à Monterrey.
"Cela n'est pas le meilleur des moments mais je dois chercher des solutions. Je ne bouge pas très bien, je ne me sens pas très bien sur la terre battue. Je vais rentrer à la maison et réfléchir à ce que je peux faire pour être mieux à Paris", où Roland-Garros débute le 28 mai, a expliqué la N.1 mondiale, qui a évoqué la particularité de son nouveau statut.
"C'est une nouvelle situation d'être N.1 et on ne peut pas ne pas y penser, même si c'est un privilège. C'est un peu difficile parce qu'il y a plus d'attention. Mais ça fait partie de la vie des meilleurs joueurs", a-t-elle dit.
- Rapide pour Nadal -
Même s'il n'est plus que N.4 à l'ATP, Rafael Nadal sait, lui, parfaitement ce que signifie être tout en haut du classement. Mercredi, il n'a pas pu dire grand-chose sur son match, remporté face à son compatriote Nicolas Almagro , contraint à l'abandon pour une blessure à un genou alors qu'il était mené 3-0 au premier set.
Alors Nadal, qui fait figure de grand favori pour un 8e sacre à Rome et affrontera l'Américain Jack Sock en 8e de finale, a parlé de la vie de N.1 mondial, lui qui l'a été pendant 141 semaines.
"Je ne sais pas ce qui se passe. Etre N.1 mondial ne devrait pas te faire jouer mal mais il est évident qu'il est très difficile de rester au top physiquement et mentalement, semaine après semaine", a-t-il expliqué.
Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, la plupart des autres principaux favoris se sont imposés mercredi: Pliskova, Venus Williams et Halep dans le tableau féminin, ou Nishikori, Raonic et Del Potro pour les messieurs. Seule la Slovaque Cibulkova, tête de série N.4, a chuté, battue par la Russe Makarova.
Au bout du bout de la nuit, l'Espagnole Garbiñe Muguruza, 7e mondiale, s'est qualifiée pour les 8es au détriment de la Lettone Jelena Ostapenko (50e), 6-2, 2-6, 6-1. Muguruza a disposé de la jeune Lettone de 19 ans en 1h46 de jeu, afin d'avoir le droit de rencontrer au prochain tour l'Allemande Julia Görges (45e).