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© AFP/Valery Hache
Le joueur de tennis Rafael Nadal
pose devant la photo de sa victoire au Masters 1000 de Monte-Carlo en 2012, le 13 avril 2013 à Monaco
Le Masters 1000 de Monte-Carlo, qui a commencé dimanche et qui lance la saison sur terre battue, marque généralement aussi le début des ennuis pour les joueurs français.
Après un hiver plutôt doux, trois tournois gagnés et une ribambelle de places d'honneur, le camp français a planté sa tente sur le Rocher: ils sont huit au départ de l'un des quatre grands tournois de terre battue de la saison.
Octuple tenant du titre, Rafael Nadal attend le rendez-vous avec impatience. Pour les Français en revanche, c'est l'appréhension qui prime à l'heure d'aborder les trois Masters 1000 sur terre - Monte-Carlo, Rome et Madrid - qui mènent vers Roland-Garros, sommet et terminus d'un printemps sur ocre.
"Il n'y a pas d'allergie à la terre battue", assure Julien Benneteau . Reste que les résultats sont tout sauf brillants, et ça ne date pas d'hier.
Yannick Noah reste le dernier à avoir gagné Roland-Garros, il y a trente ans. Le dernier finaliste, Henri Leconte en 1988, est également retraité depuis longtemps. Et dans les Masters 1000, il faut remonter jusqu'en 2000 et Cédric Pioline, d'ailleurs à Monte-Carlo, pour trouver une tête de vainqueur.
© AFP/Juan Mabromata
Le joueur de tennis français Gilles Simon
, le 7 avril 2013 à Buenos-Aires en Argentine
Pour le reste, rien que des déceptions, entrecoupées de quelques éclaircies comme la demi-finale de Gaël Monfils à Roland-Garros en 2008.
Y a-t-il une raison pour que ça change cette année? Objectivement non, surtout que l'équipe de France de Coupe Davis sort tout juste d'une troisième défaite de suite sur terre battue, dimanche dernier en Argentine.
Gilles Simon , l'homme qui a perdu le simple décisif à Buenos Aires, a assuré que cet échec lui donnait surtout "envie de s'entraîner, d'être plus fort".
Tsonga devant un champ de mines
Mais les perspectives sont limitées pour lui et ses copains à Monte-Carlo.
En valeur absolue, Monfils semble toujours le mieux outillé pour décrocher le grand résultat sur terre battue que la France attend.
Mais le Parisien, redescendu au 103e rang mondial après une saison 2012 saccagée par les blessures, est seulement en phase de reconstruction. Il n'a gagné que trois matches en six participations à Monte-Carlo et pourrait avoir un test difficile dès le deuxième tour face à Stanislas Wawrinka.
Jo-Wilfried Tsonga , lui, a gagné ses deux simples en Argentine. Sur le circuit, son dernier match sur terre battue, perdu, mais en 5 sets,face à Novak Djokovic en quarts de finale de Roland-Garros, constitue une référence sur laquelle il peut bâtir.
© AFP/Juan Mabromata
Jo-Wilfried Tsonga
, N.1 du tennis français, le 7 avril 2013 à Buenos Aires en Argentine
Mais le N.1 national doit traverser un véritable champ de mines à Monte-Carlo où, pour aller en finale, il doit théoriquement battre dans l'ordre Nikolay Davydenko , Nicolas Almagro , Andy Murray et Rafael Nadal !
Richard Gasquet garde de bons souvenirs de Monte-Carlo où il a passé un tour à l'âge de 15 ans et battu Roger Federer en quarts de finale à 18 ans. Mais il n'a plus atteint ce stade depuis 2007 et arrive sans certitudes après avoir fait l'impasse sur la Coupe Davis pour une entorse à la cheville mal résorbée.
Derrière, Gilles Simon , battu par Nadal en demi-finale l'an dernier, Julien Benneteau , Benoît Paire et Edouard Roger-Vasselin , qualifié dimanche, vont également essayer de créer des brèches sur le Rocher. Mais la terre promise semble toujours aussi loin.