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© AFP/Harry How
Benoît Paire face à l'Américain Taylor Fritz à Indian Wells, en Californie, le 10 mars 2017
Blessé à un pied et touché au moral, Benoît Paire a chuté dès son entrée en lice dans le Masters 1000 d'Indian Wells vendredi, tandis que Caroline Garcia a mis de côté ses nombreux soucis pour atteindre le 3e tour.
Comme à Rotterdam, Marseille et Dubaï, Paire n'a disputé qu'un match dans la tournoi californien avant de devoir faire ses bagages: 40e mondial, il n'a pas réussi à inquiéter l'Américain Taylor Fritz, 136e au classement ATP (6-3, 6-2).
"J'ai mal au pied depuis Rotterdam (...) Ca allait un petit peu mieux mais dès que je fais des matches, c'est plus dur", a expliqué le Français, exclu des JO-2016 pour avoir "bafoué les règles" de l'équipe de France.
"J'aimerais bien m'arrêter et faire des soins mais le problème avec une talonnade, c'est qu'il n'y a pas de soins à faire, à part mettre de la glace", a-t-il rappelé.
Si Indian Wells ne lui a jamais particulièrement souri --en quatre participations, il n'a gagné que deux matches--, cette défaite reste difficile à accepter pour l'Avignonnais et pourrait l'inciter à faire l'impasse sur le Masters 1000 de Miami (22 mars-02 avril) pour se soigner, avant le début de la saison sur terre battue.
"C'est frustrant, c'est des Masters 1000, des tournois où j'ai envie de bien jouer. Là, je vais voir si je joue Miami ou pas. Je ne sais pas. Si c'est pour faire un aller-retour et me refaire mal sur une glissade, c'est pas la peine, je reste à la maison", a-t-il prévenu.
- Robert va défier Federer -
Nicolas Mahut (N.54) a lui aussi quitté le premier Masters 1000 de l'année dès son entrée en lice, battu par le Tunisien Malek Jaziri (N.53) 6-3, 6-2, tout comme Julien Benneteau (N.117), passé par les qualifications, qui a chuté face à l'Argentin Facundo Bagnis (N.83) 5-7, 6-4, 6-2.
En revanche, Pierre-Hugues Herbert et Stéphane Robert ont franchi le premier tour et gagné le droit d'affronter deux cadors.
Herbert, 74e mondial, est venu à bout du Brésilien Thomaz Bellucci 7-6 (7/5), 6-7 (1/7), 6-3 et défiera au 2e tour l'Espagnol Fernando Verdasco (N.29), finaliste la semaine dernière à Dubaï.
Robert, 36 ans et 81e à l'ATP, aura une tâche encore plus compliquée après son succès face à l'Israélien Dudi Sela (6-4, 6-4): il va défier pour la première fois l'ancien N.1 mondial Roger Federer (N.10) qui a remporté en janvier l'Open d'Australie, son 18e titre du Grand Chelem.
Dans le tableau féminin, Garcia (25e mondiale) a retrouvé le sourire après sa victoire face à la Russe Evgeniya Rodina 6-3, 6-3.
La N.1 française, qui restait sur une inquiétante élimination d'entrée à Kuala Lumpur fin février, a réussi un match plein face à Rodina (N.83).
- 'C'est pas facile à gérer' -
Mais la Lyonnaise vit, à 23 ans, la période sans doute la plus difficile de sa carrière: son dos la fait souffrir depuis plusieurs semaines et son choix de privilégier sa carrière en simple au détriment du double et de la Fed Cup suscite beaucoup d'incompréhension.
"Il s'est passé beaucoup de choses. C'est pas facile à gérer. J'apprends aussi, même si ce n'est pas la façon dont j'ai particulièrement envie de prendre de l'expérience, mais ça fait grandir", a-t-elle admis.
Si elle n'a pas souhaité évoquer la décision fin février de la Fédération française de la placer sur une liste de joueuses obligatoirement à disposition pour la Fed Cup, elle est en revanche revenue sur la fin de son aventure en double avec Kristina Mladenovic .
"En double, je n'ai plus vraiment d'objectif, je veux me concentrer sur le simple et ne plus avoir une partenaire fixe en double (...) On a vécu plein d'émotions incroyables avec Kristina, c'était une belle aventure (...) On se parle toujours, il n'y a pas de problème particulier...", a-t-elle assuré.
Pour réussir son meilleur résultat de l'année, en atteignant les 8es de finale, il va lui faudra battre la Britannique Johanna Konta, 11e mondiale et victorieuse plus tôt de sa compatriote Heather Watson 6-4, 6-4.