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© AFP/Emmanuel Dunand
Novak Djokovic
à l'US Open, le 1er septembre 2013 à New York
Le N.1 mondial de tennis Novak Djokovic , qui avait douze ans quand les forces de l'Otan ont bombardé sa ville de Belgrade en 1999, a indiqué dimanche que des frappes aériennes contre la Syrie n'étaient pas une bonne solution.
"Je suis complètement contre toute sorte d'armes, toute sorte de frappes aériennes ou d'attaques de missiles. Je suis complètement contre tout ce qui est destructeur parce que j'en ai eu l'expérience, je sais que cela n'apporte rien de bon à personne", a déclaré le Serbe de 26 ans à New York, où il dispute l'US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison.
Le président américain Barack Obama tente de convaincre le Congrès d'approuver le principe de frappes aériennes contre la Syrie, où le régime de Bachar al-Assad est soupçonné d'avoir utilisé des armes chimiques contre sa population.
Djokovic a souvent raconté les deux mois qu'il a passé calfeutré avec ses parents à Belgrade entre mars et juin 1999 pendant des bombardements qui visaient à faire plier le régime de Slobodan Milosevic sur la question du Kosovo.
"C'est une expérience qu'il ne faut souhaiter à personne, la guerre est la pire des choses pour l'humanité. Personne n'en sort vraiment gagnant", a jugé le Serbe, qui était ensuite parti dans une académie de tennis en Allemagne.
"Nous étions impuissants, nous avons heureusement tous survécu et nous avons tous tiré de cet expérience et de cette situation une grande leçon de vie", a expliqué Djokovic après sa facile victoire au 3e tour de l'US Open contre le Portugais Joao Sousa.