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© AFP/Yann COATSALIOU
Rafael Nadal
, vainqueur sans pitié du jeune allemand Alexander Zverev, le 20 avril 2017 à Monte-Carlo
Andy Murray et Stan Wawrinka perdants, Novak Djokovic encore vivant mais inquiétant et Rafael Nadal ... conquérant! L'Espagnol a renvoyé le surdoué Alexander Zverev jeudi lors du Masters 1000 de Monte-Carlo où son horizon s'est éclairci jeudi.
En sappant le 20e anniversaire du grand espoir allemand (6-1, 6-1), le tenant du titre a vraiment lancé sa quête vers la "Decima" (dixième trophée) en Principauté.
"C'était un test", comme l'a dit lui-même l'Espagnol, en difficulté lors de son premier match face au Britannique Kyle Edmund (6-0, 5-7, 6-3), mercredi sous un des nuages menaçants.
Cette fois, le soleil était à son zénith, un temps parfait pour le Majorquin qui a d'entrée de jeu distribué les gifles en coup droit.
"J'étais bien plus entreprenant qu'hier (mercredi) avec mon coup droit. J'ai évolué à un haut niveau et n'ai pas commis beaucoup d'erreurs (ndlr: 14 fautes directes, 34 pour Zverev)", a apprécié Nadal.
Le duel a vite fait "pschitt" et Zverev en a même brisé une raquette (en deux) de dépit dans le second set, après avoir concédé un nouveau break (3-0). Son niveau se situait à des années-lumière de celui atteint lors de ses deux précédents duels avec l'Espagnol.
Nadal s'en était certes sorti mais en sauvant une balle de match à Indian Wells (huitièmes de finale) en 2016, puis en bataillant durant cinq manches en début d'année à Melbourne (3e tour).
Son potentiel adversaire en demi-finale, Djokovic a encore balbutié son tennis, après un set et un break maîtrisés contre l'espoir espagnol Pablo Carreno.
Toujours en quête d'une confiance en berne, il a ramé et a dû même écarter deux balles de break à 4 partout dans la troisième manche (score final: 6-2, 4-6, 6-4).
"Je ne peux pas me permettre autant d'erreurs la prochaine fois si je veux aller loin dans le tournoi", a expliqué Djokovic, opposé jeudi au Belge David Goffin, un plus gros morceau.
- La "remontada" de Ramos -
Murray, lui, a calé dans le troisième set contre Albert Ramos, un Espagnol coriace sur terre battue, alors qu'il a mené 4-0 puis s'est créé deux balles de 5 jeux à 1. Le Catalan a réalisé une "remontada" digne du Barça, son club de foot fétiche, pour s'imposer 2-6, 6-2, 7-5.
"J'ai pris de mauvaises décisions au niveau tactique", a regretté le N.1 mondial, rassuré toutefois par l'état de son coude droit, qui l'avait éloigné des courts pendant plus d'un mois.
Stan Wawrinka a subi la révolte d'un autre "terrien", l'Uruguayen Pablo Cuevas (6-4, 6-4), sacré début mars sur l'ocre de Sao Paulo, pour la troisième année consécutive.
- Wawrinka "trop lourd" -
"Il a très bien joué dès le début et moi j'étais trop lourd dans mes déplacements, lent à réagir et trop proche de ma ligne dès le premier coup de raquette (...). Mon niveau est là, il faut juste que je retrouve les automatismes sur terre battue", a commenté le Suisse, lauréat de l'édition 2014 et de Roland-Garros un an après.
Avec Roger Federer , l'homme fort de ce début d'année qui a fait l'impasse pour se reposer, Nadal a donc moins de concurrence.
Mais le Majorquin restait sur ses gardes, avant de croiser lui aussi un "terrien" en la personne de l'Argentin Diego Schwartzman, impitoyable avec l'Allemand Jan-Lennard Struff, bourreau la veille du l'ex-grand espoir bulgare Grigor Dimitrov .
Les échecs de Wawrinka et Murray déblaient aussi le terrain du dernier rescapé français, Lucas Pouille, placé dans la même moitié de tableau qu'eux.
Le Nordiste (17e) s'est qualifié presque sans jouer puisque son compatriote Adrian Mannarino a dû abandonner au bout de 11 minutes (3-0 pour Pouille) à cause d'une blessure à la hanche droite. Il affrontera Cuevas pour une place en demie.