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© AFP/Ben Stansall
Rafael Nadal
affronte David Ferrer
lors de son premier match au Masters de Londres, le 5 novembre 2013
Rafael Nadal est bien parti pour conserver sa place de N.1 mondial jusqu'à la fin de l'année après sa victoire 6-3, 6-2 face à David Ferrer mardi lors de son premier match au Masters de Londres.
En attendant le duel entre Novak Djokovic et Roger Federer mardi soir, Nadal a pris sa revanche sur son compatriote espagnol qui l'avait battu 6-3, 7-5 en demi-finales du tournoi de Paris-Bercy samedi dernier.
C'est sa 21e victoire en 26 rencontres face à son coéquipier de Coupe Davis qui a accumulé beaucoup trop de déchets pour espérer mieux dans un match soporifique et sans grande passion.
"Il était plus fatigué, n'a pas eu beaucoup de temps pour s'adapter aux conditions ici. Le court est plus lent et moi j'étais plus calme qu'à Paris", a réagi Nadal qui n'a pas eu à forcer son talent.
Eteint physiquement après une saison à rallonge et une finale exténuante dimanche à Paris, Ferrer a commis la bagatelle de 33 fautes directes, soit une moyenne de deux par jeu.
"Ce n'était vraiment pas un bon match pour moi, je suis fatigué. Je n'ai eu qu'un jour de repos, ce n'est pas assez contre un joueur comme Rafa", a soupiré Ferrer après avoir offert la victoire sur un plateau.
Elle est importante pour Nadal puisque ce n'est que la première fois qu'il bat le N.3 mondial en indoor, le terrain de jeu qui lui est le moins favorable, après deux échecs au Masters de Shanghai en 2007 et donc Bercy.
Pour le Majorquin, c'est surtout un pas supplémentaire vers l'assurance de finir l'année en tant que N.1 mondial, comme en 2008 et 2010, après deux saisons terminées sous le règne de Novak Djokovic .
Une seule victoire lui suffit désormais, par exemple mercredi face au Suisse Stanislas Wawrinka, pour repousser définitivement la menace du Serbe.
Nadal pouvait même être assuré du trône dès mardi soir si Djokovic était battu par Federer, le vieux rival de l'Espagnol.