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© AFP/Kenzo Tribouillard
La Française Marion Bartoli
le 1er février 2013 à l'Open de Paris
Marion Bartoli a confirmé qu'elle allait continuer sa carrière sans son père Walter, son entraîneur de toujours, à ses côtés, dimanche à Limoges en marge de la rencontre de Fed Cup entre la France et l'Allemagne pour laquelle elle avait dû déclarer forfait à cause d'une grippe.
"Mon papa ne sera pas avec moi à Doha", la semaine prochaine, a déclaré la N.1 française qui s'apprête ainsi à disputer son deuxième tournoi sans son père comme entraîneur après l'Open GDF-Suez la semaine dernière à Paris.
"On a beaucoup discuté ensemble, c'est une décision commune, il n'y a pas de rupture, de clash, c'est juste l'aboutissement d'une longue réflexion", a souligné l'Auvergnate de 28 ans qui, après huit ans d'absence sur fond de désaccord avec la fédération, a fait son retour en équipe de France à Limoges.
"Ca s'est fait petit à petit, mon père a toujours voulu le meilleur pour moi et il m'a dit que ce serait peut-être mieux que j'essaye autre chose pour obtenir ce que je veux, une victoire en Grand Chelem", a ajouté Bartoli qui sera accompagnée à Doha par le préparateur physique Nicolas Perrotte.
"Mais j'ai mon père tous les jours au téléphone, il n'y a pas de souci, je lui raconte tout ce que je fais, on est toujours très liés", a poursuivi la Française qui pourrait aussi être rejoint à Doha par Gabriel Urpi, l'entraîneur de l'équipe de France de Fed Cup, ou Amélie Mauresmo, la capitaine.
Interrogée sur une éventuelle collaboration avec l'ancienne N.1 mondiale, Bartoli a déclaré: "pour moi l'idéal ce serait d'être avec quelqu'un qui m'aide à gagner un Grand Chelem et je pense qu'Amélie peut le faire. Mais c'est à elle qu'il faut poser la question, je ne peux pas répondre à sa place."
Depuis la fin de sa carrière en 2009, Mauresmo, qui étrennait ses galons de capitaine ce week-end, a déjà conseillé Michaël Llodra et la N.1 mondiale Victoria Azarenka aux côtés de leurs entraîneurs respectifs.