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© AFP/FRANCOIS GUILLOT
Le nouveau président de la FFT en conférence de presse, le 18 février 2017 à Paris
Le nouveau président de la Fédération française de tennis Bernard Giudicelli, élu samedi, a reçu lundi le directeur général Jérémy Botton en vue de négocier son départ, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.
Contactés par l'AFP, ni l'un, ni l'autre n'ont souhaité faire de commentaire.
"On lui a signifié que son travail à la Fédération était terminé", a affirmé l'une de ces sources à l'AFP. "Il a été reçu lundi matin par le président en vue d'un départ à l'amiable", a expliqué une autre source. Mais "aucun accord" n'a été trouvé selon une autre indication.
Avec la nouvelle équipe dirigeante, Jérémy Botton, promu DG il y a un an à peine, n'était pas certain de conserver son poste, même si Bernard Giudicelli était resté évasif sur ce sujet. "Ecoutez, cette question, euh... Jérémy est actuellement notre directeur général. Notre comité exécutif doit réfléchir sur notre réorganisation. Aujourd'hui, c'est une question à laquelle je ne peux pas répondre", avait-il expliqué au journal L'Equipe, au lendemain de son élection.
Avant le scrutin, Jérémy Botton avait décrit le programme de Bernard Giudicelli comme celui de "la rupture et des changements plus drastiques", en comparaison avec celui de son adversaire N.1 Jean-Pierre Dartevelle, "plutôt une évolution des choses dans la continuité".
Jérémy Botton avait hérité du poste de directeur général de la FFT en février 2016, à la suite du limogeage de Gilbert Ysern. Il occupait précédemment le poste de directeur général adjoint depuis 2009.
Ex-secrétaire général de la FFT, Bernard Giudicelli a été élu président de la deuxième fédération sportive de France (1 million de licenciés, derrière celle du football) avec 897 des voix (51,9%). Il a devancé d'une courte tête Jean-Pierre Dartevelle (831 soit 48,1%) et Alexis Gramblat (aucune).
"Nous voulons reprendre les rênes de la maison, exercer une autorité morale où chacun exercera ses responsabilités", avait affirmé le successeur de Jean Gachassin, après son élection qui s'est déroulée dans un contexte de crise.
Sa désignation a clos une campagne houleuse, menée alors que le parquet national financier enquête sur des faits présumés de trafic de billets de Roland-Garros, pour lesquels Jean Gachassin est le principal visé.