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© AFP/Alexander Nemenov
La Française Marion Bartoli
(d) lors de son seul match de Fed Cup, un double disputé avec Emilie Loit
(g) en finale de l'épreuve, le 28 novembre 2004 à Moscou, contre les Russes Vera Zvonareva et Anastasia Myskina
"Le mode de fonctionnement individuel de Marion Bartoli est incompatible avec celui de l'équipe de France", a déclaré Amélie Mauresmo, la nouvelle capitaine, jeudi, entérinant ainsi un statu quo qui continue à priver les Bleues de sa N.1 nationale en Fed Cup.
"Comme par le passé, les semaines de Fed Cup se passent exclusivement avec le staff France. Le monde fonctionnement individuel de Marion Bartoli est incompatible avec celui de l'équipe de France", a affirmé l'ancienne N.1 mondiale, lors d'une conférence de presse à Roland-Garros.
Seule Française appartenant au Top 40 mondial, Bartoli, 11e, n'a joué qu'un match en Fed Cup, le double lors de la finale 2004 perdue face à la Russie.
Depuis, elle refuse de rejoindre l'équipe car elle exige que son père et entraîneur Walter soit présent à ses côtés lors des semaines de Fed Cup, ce qui est contraire à la politique de l'équipe de France.
La nomination cet été de Mauresmo a levé l'espoir de voir Bartoli renforcer l'équipe de France, tombée en deuxième division où elle rencontrera l'Allemagne au premier tour, les 9 et 10 février à Limoges, sur terre battue.
"La communication entre nous est bonne. Le dialogue a été ouvert mais sans trouver de position commune. Les choses peuvent toujours évoluer. Mais pour l'instant la situation est celle-là", a ajouté Mauresmo.
Bartoli ne figure donc pas non plus dans le groupe élargi réuni depuis lundi et jusqu'au 1er décembre à Boulouris dans le Var pour un stage hivernal réintroduit par Mauresmo pour "travailler et créer des liens".
"J'ai joué mes meilleures saisons après des stages comme ça", a assuré l'ancienne N.1 mondiale qui, pour se préparer à sa nouvelle fonction, a pris conseil auprès de son prédécesseur Nicolas Escudé ainsi que de Guy Forget et Yannick Noah , anciens capitaines de Coupe Davis, mais aussi auprès de Bruno Bini, sélectionneur de l'équipe de France féminine de football.