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© AFP/Ethan Miller
La Russe Maria Sharapova
lors d'un match de bienfaisance pour la fondation Elton John AIDS, le 10 octobre 2016 à Las Vegas
La Fédération française de tennis n'envisage pas d'offrir une invitation (wild-card) pour Roland-Garros (28 mai - 11 juin) à Maria Sharapova , dont la suspension pour dopage sera terminée avant la compétition, a affirmé jeudi son président Bernard Giudicelli, en précisant toutefois que la décision n'était "pas prise".
"C'est compliqué. Nous préférons qu'elle revienne complètement réhabilitée", a expliqué le nouveau patron de la FFT, élu le 18 février, lors d'une séance de la commission de la presse de Roland-Garros.
"L'intégrité est l'un de nos engagements forts. On ne peut pas décider, d'un côté, d'augmenter la dotation des fonds dédiés à la lutte anti-dopage et de l'autre... (l'inviter)", a ajouté Bernard Giudicelli.
Sans invitation, la Russe de 29 ans, lauréate de cinq trophées majeurs dont deux à Paris (2012, 2014), ne pourrait pas intégrer le tableau final des Internationaux de France. Elle est actuellement sans classement et ne pourra reprendre la compétition que le 26 avril, à Stuttgart, après la publication de la liste des 108 joueuses directement admises pour le premier tour de Roland-Garros.
Il lui resterait alors l'épreuve des qualifications, programmée durant la semaine précédent le tournoi. Mais pour y participer, il lui faudrait avoir acquis suffisamment de points, en d'autres termes remporter le tournoi de Stuttgart.
La liste des participantes à la phase des qualifications est arrêtée quatre semaines avant le début de Roland-Garros, c'est-à-dire juste après le tournoi allemand où l'ex-N.1 mondiale a bénéficié d'une wild-card, comme à Madrid (7-13 mai) et Rome (15-21 mai).
L'ex-N.1 mondiale n'a plus joué depuis son quart de finale perdu lors de l'Open d'Australie contre l'Américaine Serena Williams , en janvier 2016 à Melbourne, où elle avait été contrôlée positive au meldonium, produit ajouté le 1er jour du même mois sur la liste des substances interdites.
D'abord suspendue pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, la sanction avait été réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).