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© AFP/Lionel BONAVENTURE
Thanasi Kokkinakis opposé au Japonais Kei Nishikori
à Roland Garros, le 30 mai 2017
Le tennisman australien Thanasi Kokkinakis devait comparaître en justice jeudi à la suite d'une plainte du géant des céréales Kellogg, qui n'apprécie pas les projets du sportif d'utiliser commercialement sa marque de fabrique "Special K".
Kokkinakis et son partenaire Nick Kyrgios ont été surnommés Special Ks par les medias et le public. Le sportif âgé de 21 ans aurait voulu utiliser ce surnom dans une campagne de publicité pour promouvoir la vente de tenues sportives.
Toutefois, la multinationale américaine Kellogg -qui détient depuis plus de 50 ans la marque commerciale Special K pour ses flocons d'avoine - lui a intenté un procès pour l'empêcher de mettre en oeuvre ses projets.
Une porte-parole de Kellogg a déclaré à l'AFP que la famille Kokkinakis avait tenté de faire breveter cette marque, ce qui a amené Kellogg à intenter un procès dont une audience se tiendra jeudi.
"Kellogg continuera à défendre notre très forte et emblèmatique marque qui est connue et aimée de nombreux Australiens", a ajouté la porte-parole.
Selon le Sydney Daily Telegraph, M. Kokkinakis,qui avait atteint le 69 ème rang mondial avant de glisser au classement en raison d'une blessure, voulait créer un logo et une marque pour lui à l'instar de Roger Federer et Rafael Nadal qui avaient lancé un commerce lucratif avec des produits portant leur marque.
Ce n'est pas la première fois qu'un tennisman australien se retrouve confronté à une contestation de marque. L'ancien N1 mondial Lleyton Hewitt avait perdu en 2011 un procès à propos de l'utilisation du terme "C'mon" (Come on), un cri d'encouragement qu'il poussait souvent lors de ses matchs.
Un autre Australien avait déjà enregistré la phrase comme marque en 2004, a indiqué le journal.
Aujourd'hui 455e joueur mondial, Kokkinakis a été éliminé au premier tour du tournoi de Roland-Garros par le Japonais Kei Nishikori .