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Le Suisse Roger Federer
serre le poing lors de son match du 2e tour du tournoi de Bercy, contre le Sud-Africain Kevin Adnerson, le 30 octobre 2013 à Paris
Assuré de disputer le Masters pour la 12e année consécutive après sa qualification mercredi pour les huitièmes de finale de Paris-Bercy, l'ex-N.1 mondial Roger Federer dit avoir "beaucoup de plaisir" à figurer encore parmi les meilleurs.
Q : Que représente pour vous cette douzième qualification au Masters?
R : "Je suis juste content de l'avoir fait de nouveau. C'est l'un des grands moments de l'année pour tous les joueurs. Tous les Top 10, Top 20 parlent de cela en début de saison. C'est une très bonne nouvelle parce que me qualifier pour le Masters fait aussi partie de mes objectifs de début d'année. Être parmi les meilleurs, cela procure beaucoup de plaisir. En plus, c'était un des tournois où j'ai obtenu le plus de succès (six, Ndlr). Maintenant, je suis plus tranquille et peux me concentrer pour jouer un bon tournoi à Bercy et gagner un peu en confiance pour bien finir l'année."
Q : Depuis des mois, on parle du déclin de Roger Federer . Qu'en pensez-vous ?
R : "Je l'ai expliqué mille fois. Je sais pourquoi l'année a été difficile pour moi. Ce n'est pas parce que je n'arrive plus à jouer un coup droit ou plus à bouger. C'est parce que j'ai eu des problèmes physiques. J'ai quand même continué à jouer avec, parce ce que je ne suis pas du genre à rester dans mon coin pour attendre quatre mois avant de rejouer. J'ai pris des risques parfois en m?alignant sur des tournois où, avec le recul, je n'aurais pas dû jouer. Petit à petit, j'ai perdu confiance dans mes mouvements, dans mon jeu. Mais maintenant je me sens bien, probablement pour la première fois depuis Dubaï (fin février, Ndlr). Je suis content de pouvoir jouer comme je le fais en ce moment."
Q : Le fait d'avoir dû batailler pour vous qualifier pour cette édition 2013 du Masters lui donne-t-elle plus de saveur que les autres ?
R : "Une qualification reste une qualification. Cela ne vous donne pas de point. Après, c'est un prestige. Cela veut dire que tu le mérites. D'accord, (Andy) Murray est blessé, cela a ouvert une place de plus. Jo-Wilfried Tsonga n'a pas joué à Wimbledon, cela a rendu les choses plus faciles pour nous après. Mais à la fin, je suis là quand même. Je me réjouis d'être à Londres. La première qualification en 2002, c'était un grand moment. A chaque fois, pour moi c'est presque incroyable. Chaque année, j'ai toujours joué de janvier à novembre, je ne me suis pas arrêté plus de deux mois peut-être dans la saison."