Happy Birthday : |
© AFP/Ben Stansall
Le Français Richard Gasquet
lors de sa défaite au Masters de Londres face à l'Argentin Juan Martin Del Potro
, le 4 novembre 2013
Richard Gasquet a raté lundi son départ dans le Masters contrairement à l'autre qualifié de dernière minute, Stanislas Wawrinka qui a gagné le match d'ouverture à Londres.
Battu 6-7, 6-3, 7-5 malgré un début et une fin de match pleins de hargne, le N.1 français est déjà sous pression dans cette poule de luxe où il retrouvera désormais Novak Djokovic et Roger Federer , pas moins.
Del Potro, finaliste en 2009, a beau être un poids lourd et un outsider crédible à la victoire finale à Londres, l'Argentin, N.5 mondial, ressemblait bien à la proie la plus accessible pour Gasquet dans ce Masters que le Français dispute pour la deuxième fois, six ans après sa première participation à Shanghai.
Mais comme en Chine, il a commencé sur une défaite. A l'époque c'était face à Rafael Nadal , également en trois sets, avant une victoire aisée sur un Djokovic lessivé et un deuxième revers, rédhibitoire celui-là, contre David Ferrer .
A un moment lundi, on pensait pourtant qu'il allait faire comme Stanislas Wawrinka, vainqueur 6-3, 6-7, 6-3 de Tomas Berdych , et faire en sorte que les deux derniers qualifiés pour le tournoi des maîtres allaient aussi être les premiers à y gagner un match.
Plus créatif et offensif, il a dominé le premier set dans lequel il s'est détaché 5-3 avant de faire la différence au tie-break, sublime avec six points gagnants de sa part.
Mais, alors que Del Potro ne semblait pas trop frais, c'est Gasquet qui a piqué du nez dans l'ambiance ouatée de l'impressionnante O2 Arena.
Moins relâché et plus lourd, il a commencé à accumuler les fautes alors que Del Potro ne déviait pas d'un pouce de sa ligne de pilonnage massif.
Gasquet, qui joue son septième tournoi en sept semaines, s'est pourtant offert un dernier sursaut en revenant de 3-5 à 5-5 au troisième set sur un break blanc.
Las, il est aussitôt retombé dans ses travers pour laisser filer un match dont il aurait bien eu besoin.
On se doutait que cela risquait d'être dur pour lui à Londres. Il faudra désormais un et même probablement deux exploits majeurs à partir de jeudi pour encore espérer rallier les demi-finales.
Wawrinka , lui, peut y croire après avoir fêté en grandes pompes sa première apparition au Masters, à l'âge de 28 ans en battant le Tchèque Thomas Berdych.
© AFP/Ben Stansall
Le Suisse Stanislas Wawrinka lors de son match du Masters contre le Tchèque Tomas Berdych
à Londres, le 4 novembre 2013
En faisant mouche d'entrée face à un adversaire bien pâle, le Suisse a imité son illustre compatriote Roger Federer , vainqueur de son premier match au Masters il y a onze ans et toujours présent depuis.
"C'est un tournoi mythique, je l'ai vu tellement de fois à la télévision. Le disputer c'est différent, très spécial, surtout avec la victoire", a réagi le Suisse après son 50e succès de la saison dans un groupe où figurent également les Espagnols David Ferrer et Rafael Nadal .
Hormis un tie-break épouvantable au deuxième set - "pas mon meilleur c'est sûr" - il a globalement maîtrisé les débats face à un joueur pourtant plus expérimenté (4e participation de suite) et mieux classé (6e contre 8e mondial).
"Il a été meilleur aujourd'hui" a sobrement commenté Berdych qui avait souvent l'air d'avoir déjà la tête à la finale de la Coupe Davis la semaine prochaine face à Serbie.