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Novak Djokovic est bien l'incontesté patron du tennis mondial: le Serbe a oublié son élimination dès le 3e tour à Wimbledon début juillet en s'adjugeant le Masters 1000 de Toronto, son septième titre de l'année et le 66e de sa carrière.
Il n'aura fallu qu'une heure et 22 minutes à "Djoko" pour faire entendre raison au Japonais Kei Nishikori , pourtant 6e mondial mais dominé en deux sets 6-3, 7-5.
La veille, il avait été encore plus expéditif face au Français Gaël Monfils, en plein renouveau avec son titre à Washington mais incapable d'inquiéter le Serbe, vainqueur de leur demi-finale 6-3, 6-2.
Pour son premier tournoi, après quatre semaines de pause consécutive à sa déroute de Wimbledon, face à l'Américain Sam Querrey , qui a brisé son rêve de Grand Chelem sur une année, Djokovic a réussi un sans-faute en remportant ses cinq matches, à chaque fois en deux sets.
"J'ai réussi mes deux meilleurs matches, en demi-finale et en finale, j'ai trouvé mes repères au bon moment", s'est-il félicité.
Dans la première manche contre Nishikori, il a fait le break dès le sixième jeu et a conservé son avantage pour conclure au terme d'une superbe balle de set où il a renversé la situation en sa faveur avec un lob improbable qui a complétement déboussolé son adversaire.
- Nishikori se rebelle -
Rebelote dans le second set où "Djoko" a rapidement pris le service de Nishikori pour mener 2-1, puis 3-2, mais le Japonais s'est rebellé. Il a pris à son tour le service du Serbe et a égalisé à 4-4, puis 5-5, avant de craquer dans le onzième jeu et concéder sa dixième défaite en douze confrontations face à Djokovic.
"Il a haussé le niveau de son jeu par rapport aux jours précédent, il n'a pas fait beaucoup d'erreurs, il a très bien servi et m'a donné peu d'occasions en retours", a admiré Nishikori qui a concédé sa cinquième défaite de l'année face au Serbe.
Durant sa semaine canadienne, Djokovic n'a pas toujours bien joué, notamment en quart de finale contre le Tchèque Tomas Berdych , mais il a montré une nouvelle fois son impressionnante supériorité, sur surface dure et en Masters 1000.
- L'or olympique puis Rio? -
Son titre à Toronto est le 30e dans cette catégorie de tournois, la plus prestigieuse et la mieux dotée après les Grands Chelems, soit plus que Rafael Nadal (28), Roger Federer (24) et Andy Murray (12).
"J'ai débuté le tournoi en me sentant un petit peu mal à l'aise, à la recherche de mon rythme et plus cela allait, mieux je me sentais, que ce soit dans mon tennis ou dans mon attitude mentale", a-t-il expliqué.
Son quatrième sacre au Canada après 2007, 2011 et 2012, a certes été facilité par l'absence de ses rivaux du "Big Four", Murray, au repos, Nadal, de retour de blessure et Federer qui a mis fin à sa saison pour soigner son genou gauche.
Mais après avoir dompté, pour la première fois, la terre battue de Roland Garros en juin, il aborde les JO-2016 en grand favori.
"Je n'ai jamais remporté de titre olympique, mais je vais essayer d'aborder les Jeux comme n'importe quel autre tournoi, même si le contexte est totalement différent", a souligné le Serbe, médaillé de bronze en simple à Pékin en 2008.
Après Rio, une autre de ses "bêtes noires" l'attend, le tournoi de Cincinnati (15-21 août), le seul Masters 1000 qui manque à son impressionnant palmarès malgré cinq finales.