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Toronto pour les messieurs avec la rentrée de Djokovic et la menace Raonic, Montréal pour les dames avec la quasi-intégralité du top 10: le tennis mondial a rendez-vous à partir de lundi au Canada, préambule à un mois d'août très chargé avec JO-2016, Cincinnati et US Open.
L'heure de la reprise a sonné pour Novak Djokovic : le N.1 mondial a eu quasiment un mois pour digérer sa défaite dès le 3e tour à Wimbledon.
Privé de son rêve du Grand Chelem par l'Américain Sam Querrey , le Serbe a ensuite fait l'impasse sur la Coupe Davis pour recharger ses batteries épuisées par son revers à Wimbledon mais aussi par son triomphe à Roland-Garros en juin, sans oublier ses titres à Doha, Melbourne, Indian Wells, Miami et Madrid.
"Ce qui s'est passé à Wimbledon ne doit pas faire oublier tout ce que j'ai accompli les quinze mois précédents", a souligné "Djoko" en conférence de presse dimanche.
"Je n'ai pas aimé être éliminé avant la fin de la première semaine à Wimbledon, mais le lendemain, j'étais passé à autre chose. Je crois que tout arrive pour une raison", a-t-il poursuivi.
"C'est un nouveau départ, je vais donner mon maximum dans un tournoi qui me réussit bien", a espéré le Serbe.
Maintenant qu'il a, enfin, épinglé le tournoi parisien à son palmarès, "Djoko" a encore deux bêtes noires à dompter, l'or olympique (bronze en 2008, 4e en 2012) et Cincinnati (15-21 août), le seul Masters 1000 qu'il n'a jamais remporté, malgré cinq finales disputées.
Mais Djokovic sera un peu... seul à Toronto: Andy Murray , son dauphin, vainqueur à Wimbledon, Roger Federer et Rafael Nadal ont fait l'impasse sur le tournoi canadien.
Murray, tenant du titre, et Federer ont sacrifié Toronto pour être au sommet de leur forme à Rio, puis à New York (29 août-11 septembre), tandis que Nadal, touché au poignet gauche depuis Roland-Garros, vient à peine de reprendre l'entraînement.
Mais Djokovic, déjà sacré trois fois au Canada (2007, 2011, 2013), ne doit pas s'attendre pour autant à une promenade de santé à Toronto.
- La menace Raonic -
La principale menace devrait venir du favori du public local, le Canadien Milos Raonic , 7e mondial et finaliste à Wimbledon, qu'il pourrait rencontrer en demi-finales.
"Je veux rejouer rapidement une finale d'un Grand Chelem, je veux trouver enfin de la constance dans mon jeu et mes résultats", a espéré Raonic qui, comme le Tchèque Tomas Berdych (N.8), a pris en compte les risques posés par le viruz Zika au Brésil pour déclarer forfait pour les JO de Rio.
La partie basse du tableau devrait offrir une alléchante demi-finale entre le Suisse Stan Wawrinka (N.5) et le Japonais Kei Nishikori (N.6), à moins que l'imprévisible Australien Nick Kyrgios et la révélation française Lucas Pouille ne compliquent la donne.
Attention aussi, en l'absence du N.1 français Jo-Wilfried Tsonga , vainqueur de l'épreuve en 2014, à Gaël Monfils, très en vue cette semaine à Washington.
A Montréal, la quasi-intégralité du top 10 mondial sera présente à l'exception de la "reine" Serena Williams qui a annoncé son forfait dimanche, et de la Bélarusse Victoria Azarenka qui, enceinte, a mis un terme à sa saison.
En l'absence de Serena, touchée à une épaule, l'Allemande Angelique Kerber , sa dauphine au classement mondial, sera la joueuse à battre.
Mais la famille Williams pourrait briller grâce à l'ainée Venus, 7e mondiale, en plein renouveau à 36 ans.