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© AFP/WILLIAM WEST
L'inoxydable Roger Federer
, vainqueur de Rafael Nadal
en finale de l'Open d'Australie à Melbourne, le 28 janvier 2017
L'Open d'Australie 2017, le plus riche en surprises depuis longtemps, a été marqué par la crise des patrons et la révolte des anciens. Les huit leçons à tirer de cette première levée du Grand Chelem de tennis.
- FEDERER N'EST PAS FINI -
Le Suisse a réussi un des exploits les plus mémorables de sa carrière en portant son record à 18 titres du Grand Chelem, près de cinq ans après le précédent, à Wimbledon en 2012. Et tout ça à 35 ans, dès son premier tournoi de la saison, après s'être arrêté pendant six mois pour soigner une blessure à un genou. Jouant un tennis souvent éblouissant, il s'est offert au passage quatre top 10: Berdych, Nishikori, Wawrinka et Nadal, qu'il n'avait plus battu dans une finale de Grand Chelem depuis dix ans. La belle histoire continue.
- NADAL NON PLUS -
L'Espagnol a de quoi repartir satisfait de Melbourne malgré sa défaite en finale. Après une fin de saison 2016 gâchée par une blessure au poignet, le gaucher a retrouvé sa fougue et sa confiance à 30 ans. Le niveau de jeu qu'il a montré pendant quinze jours peut lui permettre d'augmenter lui aussi son total de 14 trophées majeurs. Pourquoi pas une "decima" à Roland-Garros ce printemps ?
- DJOKOVIC DANS LE DOUTE -
© AFP/PAUL CROCK
Novak Djokovic
battu par le modeste Ouzbek Denis Istomin au 2e tour de l'Open d'Australie, le 19 janvier 2017
Le Serbe semblait avoir retrouvé l'envie de jouer après la crise de motivation qui lui a coûté la première place mondiale fin 2016. C'est du moins ce que semblait indiquer sa victoire à Doha. Mais le sextuple vainqueur à Melbourne, double tenant du titre, s'est laissé surprendre dès le deuxième tour par le 117e mondial, l'Ouzbek Denis Istomin. Djokovic, qui aura 30 ans en mai, doit inverser la tendance dès les Masters 1000 d'Indian Wells et Miami en mars.
- MURRAY L'Y REJOINT -
Le Britannique a-t-il commencé à glisser sur la même pente que son rival après avoir atteint le sommet de sa carrière en 2016 avec la première place mondiale ? Il est trop tôt pour le dire car l?Écossais s'est fait surprendre dans un match atypique par le service-volée, retour-volée de l'Allemand Mischa Zverev, 50e mondial. En tout cas il a laissé passer une belle occasion de gagner enfin en Australie après cinq échecs en finale. Lui aussi trentenaire en mai, il doit réagir lors de la tournée américaine pour défendre son trône.
- DIMITROV ENFIN AU RENDEZ-VOUS -
Le Bulgare, ancien grand espoir du circuit, tient enfin les promesses de "Baby Fed". Après la magnifique résistance qu'il a opposée à Nadal en demi-finale, sa deuxième en Grand Chelem après Wimbledon 2014, il ne serait pas étonnant de le voir bientôt venir taquiner le top 5.
- SERENA VERS LE RECORD ABSOLU -
© AFP/Greg Wood
Les soeurs Williams, Serena et Venus, à l'issue de la finale de l'Open d'Australie à Melbourne, le 28 janvier 2017
De nouveau N.1 mondiale, l'Américaine détient désormais seule, avec 23 titres, le record des victoires en Grand Chelem dans l'ère professionnelle, devant l'Allemande Steffi Graf . Elle n'est plus qu'à une unité du record absolu de l'Australienne Margaret Court. Vu la facilité avec laquelle elle a gagné le tournoi, sans perdre un set, il ne devrait pas lui résister longtemps. A 35 ans, elle est toujours au-dessus du lot.
- REVOILÀ VENUS -
L'effondrement de la concurrence (Kerber, Radwanska, Halep, Muguruza) a permis à sa s?ur de retourner en finale de Grand Chelem près de huit ans après le huitième sommet familial à Wimbledon en 2009, à 36 ans, grâce à un tableau favorable.
- FIN DE LA PARENTHÈSE KERBER -
L'Allemande avait enlevé son premier titre majeur l'an passé à Melbourne, à 28 ans, en battant Serena en finale. Elle lui avait ensuite pris la première place mondiale en gagnant l'US Open. Cette parenthèse s'est refermée (provisoirement?) avec sa défaite dès les huitièmes de finale contre l'Américaine Coco Vandeweghe.