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© AFP/Kenzo Tribouillard
La Française Marion Bartoli
sort du court après son élimination en quart de finale de l'Open GDF-Suez à Paris-Coubertin, le 1er février 2013.
La N.1 française Marion Bartoli , finaliste l'an dernier, s'est rapidement arrêtée en quarts de finale de l'Open GDF-Suez après "un combat difficile" face à l'Allemande Mona Barthel, 45e mondiale, en deux manches 7-6 (9/7), 6-4, vendredi au stade Pierre de Coubertin de Paris.
Il reste une Française encore en lice dans le tournoi, Kristina Mladenovic , qui affrontait dans la soirée la Tchèque Petra Kvitova , N.8 mondiale.
"Ca a été un combat difficile. Le match a été très dur physiquement. Le premier set a été très dur, elle jouait extrêmement bien. J'ai trouvé que c'était un match avec beaucoup d'intensité", a dit Bartoli, de retour en début de semaine dans le Top-10 mondial.
Bartoli, qui avait déjà été battue sèchement par l'Allemande l'an dernier sur terre battue, a souffert dans le premier set, où elle a tout de même réussi à revenir après avoir été breakée à 4-2.
La joueuse de 28 ans a laissé filer quatre balles de set consécutives et s'est inclinée après 1 heure de jeu et un tie-break où elle a commis deux doubles-fautes (7-6).
Il lui aura fallu deux fois moins de temps pour céder la seconde manche, où, au bord du gouffre, elle a sauvé trois balles de match (6-4).
C'est une nouvelle déception pour la Française, qui attendait beaucoup de ce tournoi pour se remettre en selle après avoir été sortie au 3e de l'Open d'Australie.
Bartoli, qui jouait sans doute pour la première fois de sa carrière sans la présence de son père et entraîneur, Walter, a échangé très souvent des regards avec la nouvelle capitaine de Fed Cup, Amélie Mauresmo, qui l'a convaincue de rejouer avec les Bleues après huit ans d'absence.
"Quand je prends des décisions, je les assume jusqu'au bout. Je ne pense pas perdre ou gagner à cause ou grâce à mon père. Je perds parce que je suis mauvaise", a-t-elle souligné.
Mercredi a été officialisé le retour de Bartoli en Fed Cup, où elle sera sans son père, condition sine qua non à sa présence parmi les Bleues.
La N.1 Française jouera contre l'Allemagne, les 9 et 10 février à Limoges, sur terre battue.
"Il y a beaucoup de défis à relever mais je suis prête", a assuré Bartoli.