Happy Birthday : |
© AFP/CARL COURT
Marion Bartoli
dans une rue de Londres après son titre à Wimbledon le 7 juillet 2013 à Londres
Félicitations de Pam Shriver et Lindsay Davenport , appels à réfléchir chez Guy Forget et Goran Ivanisevic : les réactions étaient variées jeudi face à la retraite surprise de Marion Bartoli , six semaines après son triomphe à Wimbledon.
"Si j'avais gagné Wimbledon en simple, j'aurais pris ma retraite aussitôt, a réagi sur twitter Pam Shriver , cinq fois couronnées sur la pelouse londonienne, à chaque fois en double. Elle a toujours fait les choses à sa manière, sois heureuse à jamais Marion", a conclu l'ancienne championne américaine.
Encouragement également de la part de Lindsay Davenport , elle aussi ancienne lauréate de Wimbledon: "J'espère qu'elle continuera à profiter de ce qu'elle a accompli, je lui souhaite le meilleur", a twitté l'ex N.1 mondiale américaine.
Côté masculin, tout comme Jean Gachassin, le président de la Fédération française de tennis, qui a cité les précédents Justine Hénin et Kim Clijsters pour garder "espoir" que Marion Bartoli revienne sur sa décision dans quelques mois, de grands noms du tennis l'ont appelée à réfléchir et à peser le pour et le contre avant de prendre une telle décision.
"Ne te précipite pas", conseille Forget
"Ne te précipite pas, ne te précipite pas, prends ton temps, va à la plage quelques jours, va courir dans un parc, remets toi la tête d'aplomb, passe du temps avec tes amis... ne prends pas une décision aussi radicale quelques semaines seulement après avoir gagné le plus grand tournoi du monde", a ainsi déclaré Guy Forget , ancien joueur et capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, depuis le tournoi ATP de Knokke en Belgique.
"Etre joueur professionnel est un boulot tellement exceptionnel, tu ne veux pas regarder en arrière, quelques mois ou quelques années après, et te dire +mais pourquoi j'ai arrêté?+", a-t-il poursuivi.
"Marion est une fille intelligente, elle est tellement impliquée dans ce sport ! Je suis toujours très prudent face aux déclarations de quelqu'un juste après une défaite, et là c'est après une défaite. J'espère qu'elle va changer d'avis. Il ne faut pas avoir de regrets en regardant en arrière", a insisté Forget.
Même tonalité chez le Croate Goran Ivanisevic , vainqueur à Wimbledon en 2001, sa seule victoire en Grand Chelem. "Ce qu'elle a fait à Wimbledon est fantastique, mais elle regrettera cette décision quand Wimbledon reviendra l'an prochain, a-t-il assuré, également depuis la Belgique. "Il n'y a rien de tel que de jouer Wimbledon en tant que vainqueur de Wimbledon. Moi je n'ai pas pu défendre mon titre, j'étais blessé".
Dès jeudi soir, dans une conférence de presse téléphonique, Marion Bartoli a cependant voulu doucher les espoirs de ceux qui espèrent la revoir sur un cours, en compétition: "Je ne suis pas une personne qui change d'avis, je suis trop entière dans mes décisions et je ne reviens pas en arrière".