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© AFP/Gabriel Bouys
L'Espagnol Rafael Nadal
vainqueur du Tournoi de Rome le 19 mai 2013 à Rome
Les retrouvailles en finale entre Rafael Nadal et Roger Federer ont fait: "pschitt!" en finale du Masters 1000 de Rome, dimanche, où l'Espagnol s'est imposé sèchement 6-1, 6-3, confirmant qu'il est revenu au sommet de son art sur la terre battue pour partir à la conquête d'un huitième Roland-Garros.
Rien à voir avec 2006. Cette année là, Nadal s'était imposé au bout d'une finale marathon, en cinq sets et cinq heures. Sur le Centrale, Federer, qui n'a pas gagné un seul tournoi cette année, n'a tenu qu'une heure et neuf minutes.
Nadal, lui, a joué sa huitième finale en huit tournois depuis son retour de blessure en février, et gagné la sixième. Il s'est également protégé pour le tirage au sort du grand chelem sur terre battue en assurant la place de tête de série N.4 à Paris grâce à sa victoire sur le Foro Italico.
Encore une fois grand favori à Roland-Garros, ce qui n'était pas garanti à la fin de l'hiver quand il a repris la compétition, Nadal a arrondi les chiffres de sa domination sur Federer. A l'occasion de cette finale entre les deux monstres sacrés, attendue depuis deux ans, le Majorquin a signé sa 20e victoire contre le champion suisse en 30 confrontations, la 14e en 20 finales.
"J'ai très bien joué", a commenté Nadal, qui a notamment remporté neuf jeux d'affilée. Il est à un niveau inespéré. "Huit finales et six victoires, si vous m'aviez dit ça il y a quatre, cinq mois, je vous aurais traité de fou", a-t-il ajouté. Cette semaine à Rome, "je n'ai mal joué qu'une fois, contre (Ernests) Gulbis, mais j'ai gagné mentalement, au combat. Sinon j'ai très bien joué".
"Il est aussi fort qu'avant"
Le Suisse n'a pas résisté aux coups de "Rafa". Federer ne s'est réveillé qu'en fin de match, prenant une fois le service de son adversaire à 5-1 pour éviter une défaite trop cuisante.
© AFP/Gabriel Bouys
Le Suisse Roger Federer
serrant la main de l'Espagnol Rafael Nadal
vainqueur de la finale du Tournoi de Rome le 19 mai à Rome
"Ca ne s'est pas passé comme je voulais, a lâché le Suisse. Malgré tout, cela reste une bonne semaine pour moi, mais il était trop fort aujourd'hui."
"Roger" est "très content" que le come-back de son vieil adversaire "se soit si bien passé", mais il n'est "pas surpris. C'est impressionnant de le voir à ce niveau sur l'enchaînement Monte Carlo, Barcelone, Madrid, Rome, mais c'est impressionnant depuis des années, pas seulement depuis son retour. Il est aussi fort qu'avant".
Nadal veut, lui, "profiter de ce fantastique retour après huit mois", et ne veut "pas parler de santé". "Je l'ai trop fait au cours de la dernière année, s'il vous plaît, parlons tennis", a-t-il répondu aux journalistes qui lui demandaient quel était son état. "Ma forme d'aujourd'hui m'a permis de battre le meilleur joueur du monde", a tranché Rafa.
Sa longue convalescence l'a rendu encore plus prudent et modeste. "Tout le monde peut battre tout le monde, a-t-il prévenu, je descends toujours sur le court avec un grand respect pour mon adversaire, ce qui m'est arrivé depuis neuf ans n'est pas pour toujours, personne n'est là pour toujours, personne ne gagne toujours, je ne sais pas quand ça va finir, mais je m'applique pour que ça arrive le plus tard possible."