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© AFP/Pierre-Philippe Marcou
L'Espagnol Rafael Nadal
au service face à David Ferrer
en quarts de finale du Masters 1000 de Madrid, le 10 mai 2013
L'Espagnol Rafael Nadal est passé à deux points de la défaite face à son compatriote David Ferrer avant de s'imposer 4-6, 7-6 (7/3), 6-0 pour atteindre les demi-finales du Masters 1000 de Madrid vendredi.
Nadal a été en grand danger lorsque Ferrer, qui a nettement dominé le début du match, s'est retrouvé à deux points de la victoire à 6-4, 5-4, 15-30 sur le service du roi de la terre battue.
Mais Ferrer, réputé pour avoir parfois les nerfs fragiles et qui cultive un complexe d'infériorité par rapport à Nadal, a alors fait un très mauvais choix sur un coup droit qui aurait pu lui offrir deux balles de match.
Nadal en a profité pour survivre jusqu'au tie-break où Ferrer a commencé à craquer avant de disparaître de la circulation dans le troisième set.
Battu pour la quinzième fois de suite par Nadal, N.5 mondial, sur terre battue, Ferrer, N.4 mondial, laisse ainsi son illustre compatriote poursuivre sa route dans un tableau dégagé, avec une demi-finale face au vainqueur de la partie entre le Japonais Kei Nishikori et l'Espagnol Pablo Andujar.
S'il a évité le même sort que Novak Djokovic et Roger Federer dans la capitale espagnole, Nadal n'a cependant pas rassuré ses supporteurs.
Brouillon, à court physiquement, il a eu besoin de tout son courage pour s'en sortir sur un court où il n'a jamais été à l'aise et où il n'a gagné le titre qu'une fois depuis que le tournoi se dispute sur terre battue, en 2010.
A titre de comparaison, il a remporté sept titres à Roland-Garros, huit à Monte-Carlo et Barcelone ou encore six à Rome.
L'année dernière déjà, Nadal avait perdu dès les huitièmes de finale dans la capitale espagnole, là-aussi face à un compatriote, Fernando Verdasco , sur une terre battue couleur bleue et particulièrement glissante.
Pour expliquer ses difficultés, Nadal met régulièrement en avant l'altitude de Madrid qui fait fuser les balles. Il continue aussi à souffrir de son genou qui l'avait mis sur la touche pendant sept mois en 2012.