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© AFP/Jean-Christophe Verhaegen
Jo Wilfried Tsonga, le 16 septembre 2013 à Metz
Jo Wilfried Tsonga, le N.8 mondial de retour à la compétition à Metz après une blessure, estime qu'il va lui falloir "un peu de temps" pour retrouver son meilleur niveau et qu'il va "peut-être devoir faire des choix".
Q: Comment vous sentez-vous et quelles sont vos ambitions ?
R: "Les premières semaines m'ont permis de souffler et les dernières m'ont paru un peu longues. J'ai hâte de pouvoir reprendre la compétition. Je suis heureux d'être là, même si j'ai encore pas mal d'appréhension sur mon genou. Les ambitions cette semaine, c'est de reprendre confiance en mon genou, mon jeu de jambes, de remettre des choses en place pour monter en puissance. Je sais très bien que je ne suis pas encore au top, qu'il va me falloir un peu de temps. J'en saurai certainement un peu plus à la fin de la semaine et même dans deux ou trois semaines. Je vais savoir vers quoi je me dirige: est-ce que je peux aller à la lutte pour le Masters ou est-ce que cela s'annonce compliqué. Dans ce cas, je vais peut-être devoir faire des choix."
Q: Où en êtes vous dans votre réflexion après la fin de collaboration avec Roger Rasheed ?
R: "J'en sais un peu plus mais pour l'instant, je me réserve le droit de construire tout cela de mon côté. J'ai envie de quelque chose d'encore plus performant autour de moi. Je pense qu'aujourd'hui, le tennis, malheureusement, cela ne s'arrête pas qu'à un entraîneur. Il faut un entraîneur, un docteur, un diététicien, un entraîneur physique, un masseur, un osthéopathe, un préparateur mental, un endroit où bien s'entraîner... Je cherche une structure qui soit assez solide pour progresser. Le Serbe Novak Djokovic domine le tennis à travers une certaine façon de jouer, mais je reste persuadé que sur certains secteurs du jeu, je suis capable d'être meilleur. Si j'arrive à exploiter ces secteurs, j'ai peut-être une chance un jour de gagner un Grand Chelem."
Q: Vendredi, la France connaîtra son adversaire en Coupe Davis. Pourriez-vous ne pas y participer l'an prochain ?
R: "Aujourd'hui, il n'en est pas question. Mais il y a plein de choses qui pourraient faire que je ne sois pas présent le jour J. Si mon genou était fébrile par exemple. Si on joue une équipe avec des joueurs 200e et 300e mondiaux, je reste persuadé que ce serait une super bonne idée de lancer des jeunes qui n'ont jamais joué en Coupe Davis, qui sont 40 ou 30 et qui n'auraient pas beaucoup de risques de perdre contre des moins bien classés. Ce serait une bonne chose pour l'équipe de France de préparer des jeunes à rentrer pour ne pas leur offrir un baptême tronqué en les alignant sur une grosse rencontre avec la pression. Ce serait faire les choses intelligemment."