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© AFP/Jacques Demarthon
Des caméras de télévision au bord de l'un des courts de Roland Garros le 19 mai 2011 à Paris
L'appel d'offres sur les droits de retransmission télévisée de Roland-Garros pour les quatre prochaines années sera clos jeudi à la mi-journée, avec pour la première fois une division des droits en deux lots principaux, l'un réservé aux chaînes gratuites, l'autre pour les payantes.
Au terme de cette "enchère", la Fédération française de tennis (FFT) qui collabore depuis 1987 avec France Télévisions (pour 15 millions d'euros sur le dernier exercice) espère voir ces droits fortement valorisés.
La séparation en deux lots répond à la volonté de concilier deux objectifs: conserver une large exposition sur une chaîne gratuite, en clair, tout en obtenant, via le payant, "une valorisation des droits d'un tournoi du Grand Chelem qui ne sont pas au niveau où ils devraient être", selon Gilbert Ysern, directeur de la FFT et de Roland-Garros.
Les droits TV du Grand Chelem français sont considérablement inférieurs par rapport à ceux des trois autres tournois "majeurs" (de quelque 30 M EUR à Wimbledon jusqu'au double pour l'US Open).
En vertu du découpage proposé par la FFT en effet, le premier lot réservé aux chaînes gratuites et en clair proposera les simples messieurs et dames sur les trois courts principaux à partir de 15h00. France Télévisions devrait être candidate à sa succession, quant à M6, un temps intéressée, elle a décidé finalement de ne pas postuler.
Le second lot, théoriquement accessible à tous mais qui devrait intéresser les seuls diffuseurs payants, offre l'ensemble du tournoi, y compris les compétitions de double, les juniors ou le tennis fauteuil.