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Jo-Wilfried Tsonga
quitte le court éliminé dès le premier tour à Roland-Garros, le 31 mai 2017
Jo-Wilfried Tsonga est tombé de haut: vainqueur la semaine dernière à Lyon de son premier tournoi sur terre battue, le Français a été éliminé d'entrée mercredi à Roland-Garros par le 91e mondial, Renzo Olivo.
Renvoyé au vestiaire le dos au mur par la nuit la veille, Tsonga n'a passé que quelques minutes sur le Central mercredi, le temps de perdre son service et le match 7-5, 6-4, 6-7 (6/8), 6-4.
Une telle mésaventure à Paris ne lui était arrivée qu'en 2005, l'année de ses débuts. Depuis, il n'avait perdu qu'une fois au premier tour d'un Grand Chelem, en 2007 à l'Open d'Australie, c'est-à-dire avant son éclosion au plus haut niveau en 2008.
Au début du printemps, Tsonga avait fait une pause de quelques semaines pour la naissance de son fils Sugar, fin mars. Mais faire de l'heureux événement la cause indirecte de son échec serait aller vite en besogne.
La semaine dernière, le 11e mondial s'était montré en très bonne forme à Lyon. Grâce à une belle victoire en finale sur le Tchèque Tomas Berdych , il avait enfin inscrit à son palmarès une épreuve sur terre battue, à 32 ans.
- 73 fautes directes -
"C'est le paradoxe du tennis. Parfois, j'ai mal joué en préparation et j'ai réussi à Roland-Garros et cette fois c'est le contraire", a dit le Sarthois, deux fois demi-finaliste à Paris en 2013 et 2015.
Ce premier tour semblait à première vue de tout repos. Olivo abordait son premier Roland-Garros à 25 ans sans avoir gagné un seul match en quatre tournois de préparation.
Mardi, Tsonga est apparu loin de sa meilleure forme. Peu mobile, il a tenté d'écourter les échanges, exagérant son style habituel de puncheur, au prix de 73 fautes directes.
Les deux autres meilleurs espoirs français en était au deuxième tour et ils ont accéléré vers le troisième.
A cause de son dos à moitié bloqué, Kristina Mladenovic avait failli vivre lundi la même mésaventure que Tsonga. Elle est apparue en progrès dans son deuxième match, facilement bouclé 6-2, 6-3 contre l'Italienne Sara Errani , une ancienne finaliste (2012), retombée à la 91e place mondiale.
"J'ai encore des gênes, ce n'est pas encore tout à fait ça. J'étais à un bon 70%. Je suis méfiante car ça peut revenir", a dit la Nordiste, âgée de 24 ans.
- Nadal et Djokovic faciles -
C'est l'adversaire de Lucas Pouille, le Brésilien Thomaz Bellucci, qu'un problème dorsal a empêché de résister plus de deux heures (7-6, 6-1, 6-2). Le 17e mondial avait dû batailler pendant cinq sets pour se débarrasser de son compatriote Julien Benneteau pour son entrée en lice. Il a cette fois-ci économisé une énergie dont il aura bien besoin au troisième tour contre l'Espagnol Albert Ramos, 20e mondial, qui l'a battu récemment en demi-finale de Monte-Carlo.
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Rafael Nadal
, vainqueur du Néerlandais Robin Haase à Roland-Garros, le 31 mai 2017
Pour les stars du circuit masculin, la journée a été calme. Rafael Nadal et Novak Djokovic ont gagné leur match exactement sur le même score, 6-1, 6-4, 6-3, contre le Néerlandais Robin Haase pour l'Espagnol et face au Portugais Joao Sousa pour le Serbe.
Dans le tableau féminin, la tenante du titre, l'Espagnole Garbiñe Muguruza a eu besoin de trois sets pour se défaire de l'Estonienne Anett Kontaveit, une joueuse en forme. Le choc avec Mladenovic en huitième de finale se rapproche.
Une outsider, la Slovaque Dominika Cibulkova , 7e mondiale, a été battue par la Tunisienne Ons Jabeur, 22 ans, première joueuse d'un pays arabe à se qualifier pour le troisième tour d'un Grand Chelem, elle qui participe au grand tableau en tant que "lucky loser", après avoir perdu en qualification.