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La star russe Maria Sharapova
face à la Croate Mirjana Lucic
-Baroni lors du tournoi de Rome, le 16 mai 2017
La star russe Maria Sharapova a promis mercredi de "se relever" après le refus des organisateurs de Roland-Garros (28 mai - 11 juin) de lui accorder une invitation en raison de sa suspension de 15 mois pour dopage au meldonium.
L'ex-N.1 mondiale tombée au 211e rang avait besoin du sésame pour participer au prestigieux tournoi parisien, où elle a conquis les deux derniers de ses cinq trophées majeurs en 2012 et 2014, parce que son classement ne lui permettait pas d'intégrer ne serait-ce que l'épreuve des qualifications.
"S'il faut en passer par là pour s'en relever, alors je continuerai, chaque jour", a tweeté la "Tsarine", 30 ans, s'exprimant ainsi pour la première fois au lendemain de l'annonce de la décision de la FFT.
"S'il existe des wild-cards pour des retours de blessure, il n'en existe pas pour des retours après une sanction pour dopage. C'est à elle seule de reconquérir ses titres", a expliqué mardi son président Bernard Giudicelli.
- 'Accomplir mes rêves' -
"Ce ne sont pas des mots, des matches ou des actes qui vont m'empêcher d'accomplir mes rêves. Et j'en ai beaucoup", a par ailleurs ajouté Sharapova sur Twitter.
En janvier 2016, lors de l'Open d'Australie, Sharapova avait été contrôlée positive au meldonium, produit ajouté le premier jour du même mois sur la liste des substances interdites.
© AFP/Vincent LEFAI, Jean Michel CORNU
Maria Sharapova
D'abord privée de compétition pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, elle avait vu sa sanction réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
La WTA a exprimé un désaccord concernant le refus de la FFT. "Le programme antidopage dans le tennis constitue un effort conjoint mené par les organisateurs de Grand Chelem, la WTA, l'ITF (Fédération internationale) et l'ATP (circuit messieurs). Il n'y pas de place pour qu'un membre du TADP (programme antidopage dans le tennis) pénalise un joueur au-delà des sanctions déjà prises", a notamment affirmé son directeur général Steve Simon.