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© AFP/KENZO TRIBOUILLARD
Maria Sharapova
à Roland-Garros, le 1er juin 2015 face à Lucie Safarova
Faut-il inviter Maria Sharapova à Roland-Garros (28 mai - 11 juin)? Une décision, dans un sens ou dans l'autre, ne mettra pas fin à ce débat "très controversé", a estimé mardi le directeur du tournoi Guy Forget .
"Quelle que soit la décision, il y aura encore beaucoup de questions concernant cette wild-card (invitation)", a affirmé au micro de la BBC Sport l'ancien capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, quelques heures avant l'annonce de la Fédération française de tennis (FFT).
Son président Bernard Giudicelli doit s'exprimer à 19h00 (17h00 GMT) via Facebook live, alors que la joueuse russe, 30 ans, doit débuter quelques minutes après son deuxième match au tournoi de Rome, où elle bénéficie d'une wild-card, face à la Croate Mirjana Lucic -Baroni.
Suspendue quinze mois pour dopage, l'ex-N.1 mondiale (211e actuellement) a atteint les demi-finales dès son retour fin avril lors du tournoi de Stuttgart (invitée aussi). Mais elle ne bénéficie pas d'un classement suffisant pour participer à Roland-Garros, qualifications incluses.
- Sans wild-card, pas de Sharapova -
Seule une wild-card de la FFT peut lui permettre de fouler la terre battue parisienne, théâtre de deux de ses cinq titres du Grand Chelem (2012, 2014).
"Quand vous en parlez avec les joueurs et joueuses, c'est (un débat) très controversé", a ajouté Forget.
"Certains estiment qu'elle ne devrait pas en obtenir, d'autres insistent sur le fait qu'elle a déjà purgé sa peine", a poursuivi le directeur des Internationaux de France.
Le choix de la FFT d'accorder ou non une wild-card à Sharapova pourrait avoir une incidence sur sa participation à Wimbledon (3-16 juillet). "Nous gardons un ?il sur les Internationaux de France", avait dit le président du All England Club Philip Brook, qui doit à son tour se prononcer le 20 juin.
En janvier 2016, lors de l'Open d'Australie, Sharapova avait été contrôlée positive au meldonium, produit ajouté le premier jour du même mois sur la liste des substances interdites.
D'abord privée de compétition pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, sa sanction avait été réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).