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Le patron du tennis français, Bernard Guidicelli, en conférence de presse, le 26 avril 2017 à Paris
On ne change rien. Le président de la Fédération française de tennis (FFT) Bernard Guidicelli campe mercredi sur sa position, assurant qu'il annoncera le 16 mai, et pas avant, l'attribution ou non d'une invitation pour Roland-Garros à Maria Sharapova , de retour mercredi en compétition après 15 mois de suspension.
"Il y a une date qui a été fixée, le 15 mai. Il n'y a pas de raison de faire une exception pour Maria Sharapova . Nous nous réunirons avec Guy (Forget) le 15 mai, la décision sera prise là et communiquée le 16 mai à 19h sur Facebook", a détaillé le président lors d'une conférence de presse de présentation du tournoi de Roland-Garros (28 mai - 11 juin).
"Je le répète, aujourd'hui la décision n'est pas prise. Je sais bien qu'il y a une forte attente des média et des fans mais on n'est pas dans une logique de réaliser un casting, ce n'est pas un opéra-rock mais un tournoi avec ses incertitudes. Il n'y a pas de raison aujourd'hui d'accorder une wild-card avant les autres. On prendra notre décision en toute conscience", a-t-il affirmé.
"Le seul engagement que j'ai pris a été de l'appeler juste avant (l'annonce de la décision)".
Le retour de la Russe, suspendue quinze mois pour dopage, mercredi sur les courts à l'occasion du tournoi de Stuttgart grâce à une invitation, fait grincer quelques dents dans le monde du tennis.
L'ex-N.1 mondiale, qui n'est plus classé à la WTA en raison de son absence, va bénéficier également d'invitations à Madrid et Rome, des "wild-cards" qui divisent le circuit.
"Wild-card ou pas, le cas de Maria Sharapova est un sujet clivant, chacun à un avis", a pour sa part estimé mercredi Guy Forget , directeur de Roland-Garros. "On reçoit des petit coups de téléphone et des messages de certains qui essaient d'influer sur ce choix. C'est un sujet sensible, on ne peut pas le régler de manière légère".
Sharapova, lauréate de cinq trophées majeurs, dont deux à Paris (2012, 2014), n'a plus joué depuis son quart de finale perdu lors de l'Open d'Australie contre l'Américaine Serena Williams , en janvier 2016 à Melbourne, où elle avait été contrôlée positive au meldonium. Ce produit avait été ajouté le premier jour du même mois sur la liste des substances interdites.
D'abord privée de compétition pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, sa sanction avait été réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Sans invitation, Sharapova aurait encore une petite chance de disputer Roland-Garros, par le biais des qualifications.
Mais pour y participer, il lui faudrait avoir acquis suffisamment de points, en d'autres termes remporter le tournoi de Stuttgart. Une finale pourrait peut-être suffire.